Burkina Faso – Blaise Compaoré : « Il faudra bien partir un jour… »
Il faut savoir lire entre les lignes, mais Blaise Compaoré, le président burkinabé, n’élude aucune questions dans son grand entretien accordé à Jeune Afrique.
De la crise malienne, à la réforme constitutionnelle (qui lui permettrait de se présenter une nouvelle fois en 2015), en passant par l’Union africaine, la CPI et Gbagbo… il répond posément, prudent, subtile, entretient le doute tout en donnant des pistes.
Non, "il n’a rien décidé" concernant le référendum destiné à modifier l’article 37 ; Non, il ne faut pas accuser la CPI d’être une justice de blancs puisque le continent n’a pas les moyens de juger les crimes qui lui font honte ; que certains de ses plus proches aient rejoint l’opposition ? "Chacun est libre de s’exprimer", dit il. Et le dialogue entre les différentes factions du Nord Mali ? "Une solution doit absolument aboutir dans les prochaines semaines."
Rare dans les médias (sa dernière interview à Jeune Afrique remonte à 2012), Blaise Compaoré balaye ainsi l’actualité, burkinabée, africaine et française – de ses relations avec Sarkozy ("je l’ai eu au téléphone l’an passé") à celles, plus anciennes, avec François Hollande.
>> Commander le numéro en ligne
Jeune Afrique 2792, en vente du 13 au 19 juillet
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus – Politique
- Sexe, pouvoir et vidéos : de quoi l’affaire Baltasar est-elle le nom ?
- L’Algérie doit-elle avoir peur de Marco Rubio, le nouveau secrétaire d’État améric...
- Le livre « Algérie juive » soulève une tempête dans le pays
- Au Bénin, arrestation de l’ancien directeur de la police
- Législatives au Sénégal : Pastef donné vainqueur