Burkina Faso – Blaise Compaoré : « Il faudra bien partir un jour… »
Il faut savoir lire entre les lignes, mais Blaise Compaoré, le président burkinabé, n’élude aucune questions dans son grand entretien accordé à Jeune Afrique.
![Le président burkinabè, Balise Compaoré. © AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2014/07/13/011072014180745000000031052014201501000000029052014164524000000compaore.jpg)
Le président burkinabè, Balise Compaoré. © AFP
De la crise malienne, à la réforme constitutionnelle (qui lui permettrait de se présenter une nouvelle fois en 2015), en passant par l’Union africaine, la CPI et Gbagbo… il répond posément, prudent, subtile, entretient le doute tout en donnant des pistes.
Non, "il n’a rien décidé" concernant le référendum destiné à modifier l’article 37 ; Non, il ne faut pas accuser la CPI d’être une justice de blancs puisque le continent n’a pas les moyens de juger les crimes qui lui font honte ; que certains de ses plus proches aient rejoint l’opposition ? "Chacun est libre de s’exprimer", dit il. Et le dialogue entre les différentes factions du Nord Mali ? "Une solution doit absolument aboutir dans les prochaines semaines."
Rare dans les médias (sa dernière interview à Jeune Afrique remonte à 2012), Blaise Compaoré balaye ainsi l’actualité, burkinabée, africaine et française – de ses relations avec Sarkozy ("je l’ai eu au téléphone l’an passé") à celles, plus anciennes, avec François Hollande.
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