Vol AH 5017 : Blaise Compaoré reçoit une délégation des familles des victimes
Blaise Compaoré et son chef d’état major, le général Gilbert Dienderé, se sont rendus vendredi après-midi au Mali, sur la zone du crash du vol AH 5017. Une délégation des familles des victimes a également fait le voyage samedi matin avant d’être reçue par le président burkinabè.
Après une brève entrevue avec la secrétaire d’État aux Français de l’étranger, Fleur Pellerin, venue au Burkina Faso afin d’exprimer sa compassion aux familles des 118 victimes du crash du vol AH 5017, le président burkinabè, Blaise Compaoré, a embarqué à bord d’un hélicoptère vendredi après-midi afin de se rendre au Mali, dans la région de Gossi où l’avion affrété par Air Algérie s’est écrasé dans la nuit de mercredi à jeudi.
Selon le général Dienderé qui l’accompagnait, il ne reste quasiment rien de l’appareil qui a été littéralement pulvérisé lors du choc. "Il y a un gros cratère et un impact bien visible au sol mais les débris de l’avion sont éparpillés sur un périmètre de 500m", a décrit le général avant d’évoquer des "morceaux de corps qui jonchaient le sol". Selon lui, il sera donc très difficile d’identifier les victimes.
Des représentants des victimes sur les lieux du crash
Malgré tout, le gouvernement burkinabè a pris des dispositions pour que, samedi matin, trois représentants des familles françaises, burkinabè et libanaises – nationalités dont le nombre de ressortissants à bord était le plus important – puissent se rendre sur les lieux du crash en hélicoptère, avant d’être reçus par Blaise Compaoré à Kosyam, vers 15h (GMT). Parmi eux, le consul de France au Burkina, M. Chanson, représentait notamment les familles françaises.
Par ailleurs, samedi matin, une délégation algérienne de 35 personnes dont le ministre des Transports, M. Ghoul, est arrivée à Ouaga. Sur les lieux du crash, les opérations de recherche des causes de l’accident se poursuivaient, coordonnées par le Mali avec le soutien de la France qui a déjà envoyé des renforts de soldats sur place. En plus de ces derniers, des militaires maliens et néerlandais sont également présents afin de sécuriser la zone. Des soldats de la Minusma sont également déployés : ce sont eux qui ont retrouvé la deuxième boîte noire du DC-9 de Swiftair.
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