Centrafrique : grogne des combattants de l’ex-Séléka cantonnés à Bangui

Plusieurs dizaines de combattants de l’ex-Séléka cantonnés à Bangui manifestent jeudi. Ils refusent de quitter la capitale centrafricaine et dénoncent leurs conditions de vie.

Des combattants de la coalition Séléka dans un camp à Bangui, le 5 avril 2013 en Centrafrique. © AFP

Des combattants de la coalition Séléka dans un camp à Bangui, le 5 avril 2013 en Centrafrique. © AFP

Publié le 13 novembre 2014 Lecture : 1 minute.

Des combattants centrafricains cantonnés depuis début 2014 dans deux camps militaires à Bangui sèment le trouble depuis le début de la matinée. Des groupes de quelques dizaines de personnes – la plupart sans armes, quelques-uns en possession d’AK 47 et de grenades – se sont positionnés jeudi 13 novembre dans plusieurs endroits de la capitale autour des camps Béal et du RDOT. Les manifestants refusent de quitter la capitale et veulent s’y établir.

Mercredi, les éléments présents au camp Béal avaient menacé d’y mettre le feu. Les forces onusiennes de la Minusca, française de Sangaris, et européenne de l’Eufor-RCA ont déployé un dispositif impressionnant autour des manifestants.

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Une médiation menée par l’ancien porte-parole de la Séléka et ministre de la Communication de Michel Djotodia, Christophe Gazam Betty (aujourd’hui à la tête du think thank "Vivre ensemble"), s’est rendue sur les lieux.

Craignant des violences des habitants des alentours ont fui leurs maisons, ou se terrent dans leur domicile et la circulation était coupée aux abords des deux camps. Aucun incident n’avait été signalé.

Environ un millier de combattants Séléka sont toujours cantonnés dans la capitale, les autres ayant rejoint leurs régions d’origine (essentiellement dans le nord du pays), lors d’opérations de transfert menées par l’Organisation internationale des migrations (OIM).

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Ces transferts doivent être suivis d’un programme DDR (Démobilisation, désarmement, réinsertion) financé par la communauté internationale.

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(Avec AFP)

 

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