Conquête spatiale : sept Africains parmi les cent candidats à la colonisation de la planète Mars
Les promoteurs d’un projet dénommé « Mars-One » visant à installer une colonie sur la planète Mars ont publié lundi une liste restreinte de cent candidats sur laquelle figurent sept Africains. Au final ils seront vingt-quatre à tenter l’aventure martienne, prévue à l’horizon 2024.
Vivre sur la planète Mars. C’est le projet fou lancé par un ingénieur néerlandais, Bas Lansdorp, le 31 mai 2012. Trois ans plus tard, les choses se précisent avec l’annonce, faite le 16 février, de la dernière étape de sélection des "colons". Sur les 202 586 candidats au début du processus, il n’en reste plus que 100 parmi lesquels figurent sept Africains (cinq Sud-Africains, un Nigérian et un Égyptien).
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"Une police d’assurance contre l’extinction" de la race humaine
Et des Africains figurent parmi les potentiels candidats. Ils sont cinq à avoir réussi à se glisser dans cette liste restreinte. Les critères de sélection mis en place par les organisateurs sont rigoureux : endurance physique, capacité d’adaptation, bonne maîtrise des enjeux et surtout des risques de la mission.
Dans le chronogramme établi par les organisateurs, il n’est fait mention nulle part de retour, la mission étant censée être autosuffisante. Des scientifiques du Massachusetts Institute of Technology (MIT) estiment pourtant que les "colons" ne pourraient survivre au-delà de 68 jours en raison du manque d’oxygène et de nourriture.
Pour Kobus Vermeulen, l’un des cinq Sud-Africain présélectionnés, "Mars-One est une police d’assurance contre l’extinction" de la race humaine.
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"Certaines technologies développées pour la mission profiteront à l’Afrique"
Il est impossible de connaître le nombre d’Africains inscrits à la phase initiale de projet, ni les raisons pour lesquelles seuls des citoyens de grandes puissances que sont l’Afrique du Sud, le Nigeria et l’Égypte ont été sélectionnés.
Outre le critère linguistique – tous les candidats doivent s’exprimer en anglais-, le Nigeria, l’Égypte et l’Afrique du Sud possèdent des programmes de développement spatial. L’Égypte a, par exemple, réussi à lancer deux satellites d’observation entre 2007 et 2010.
Kobus Vermeulen estime que le continent a sa place au sein de ce projet car "certaines technologies développées pour la mission profiteront à l’Afrique". Par exemple, pour résoudre les problèmes de sécheresse à certains endroits sur le continent, on pourra recourir à l’hydroponie (culture hors-sol) développée dans le cadre de Mars-One. Enfin poursuit-il, de nombreuses vocations vont éclore après cette mission car l’Afrique doit désormais s’investir pour son développement, sur de grands projets ambitieux.
Le processus de sélection suit son cours et délivrera son verdict final en juillet. Kobus Vermeulen espère qu’ils seront au moins deux à représenter l’Afrique sur cette mission dont l’objectif est "d’aller vivre sur Mars et non y mourir".
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