La fondation Sindika Dokolo s’expose à Porto

L’événement est suffisamment rare pour être signalé : du 5 mars au 17 mai 2015, la galerie municipale Almeida Garrett de Porto (Portugal) accueille une partie de la collection d’art contemporain de la Fondation Sindika Dokolo.

Sindika Dokolo est l’héritier d’Augustin Dokolo, banquier millionnaire. © DR

Sindika Dokolo est l’héritier d’Augustin Dokolo, banquier millionnaire. © DR

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Publié le 5 mars 2015 Lecture : 1 minute.

L’exposition, baptisée You love me, you love me not placée sous le commissariat de Suzana Sousa et Bruno Leitão rassemble les œuvres de plus de 50 artistes africains. Et non des moindres puisqu’il sera possible d’admirer – entre autres – le travail du Malien Abdoulaye Konaté, de la Sud-Africain Marlène Dumas, de la Kenyane Wangechi Mutu, du Marocain Mounir Fatmi, du Camerounais Samuel Fosso…

Né à Kinshasa en 1972, marié à la richissime femme d’affaires et fille du président angolais Isabel dos Santos, Sindika Dokolo est l’héritier d’Augustin Dokolo, banquier millionnaire. Jeune businessman à succès (ciment, mines, pétrole, télécoms…), il n’en est pas moins un collectionneur avisé et engagé qui entend avec cette exposition "reconstituer la trajectoire historique des civilisations africaines à travers l’art contemporain dialoguant de façon permanente avec l’art antique ou classique du continent." L’objectif n’étant autre que de "créer une cartographie culturelle de la présence des africains dans l’histoire de l’humanité".

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Constituée d’abord à partir des oeuvres ayant appartenu à l’Allemand Hans Bogatzke, la collection Dokolo rassemble environ 500 pièces signées par 140 artistes venus de 28 pays africains. Elle s’enrichit d’environ 100 oeuvres supplémentaires par an. En dépit de cette présence exceptionnelle à Porto, l’objectif affirmé de ses trois promoteurs, Sindika Dokolo, Simon Njami et Fernando Alvim, est surtout "d’inverser la tendance qui consiste à exposer l’art africain à l’étranger sans jamais l’exposer sur son propre continent".

 

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