RDC : d’ex-combattants du M23 suspectés de l’assassinat de responsables locaux à l’Est

Selon la société civile du Nord-Kivu, des ex-combattants de la rébellion du M23, défaite fin 2013, ont tué mardi deux responsables locaux et deux policiers à Bunagana, dans l’est de la RDC.

Des combattants du M23 dans l’est de la RDC en 2013. © Phil Moore/AFP

Des combattants du M23 dans l’est de la RDC en 2013. © Phil Moore/AFP

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Publié le 17 mars 2015 Lecture : 1 minute.

L’attaque a eu lieu à Bunagana, ancien fief de l’ex-rébellion du Mouvement du 23-Mars (M23), mise en déroute début novembre 2013. À en croire la société civile locale, "aux environs de 5 heures du matin", des présumés rebelles de l’ex-M23 ont pris d’assaut ce mardi 17 mars une délégation des autorités locales qui venait inspecter l’hôtel Rucaca, propriété d’un cadre de l’ex-M23, aujourd’hui réfugié au Rwanda. Le bilan est lourd : quatre personnes tuées.

Kitsa, le chef de poste adjoint de l’Agence nationale de renseignements (ANR), et deux policiers sont morts sur place. La quatrième victime, Boniface Ndujurahe, chef de groupement de Jomba, grièvement blessé, a succombé une heure plus tard dans un centre hospitalier, selon la société civile du Nord-Kivu qui a publié un communiqué dans la foulée.

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>> Lire aussi : Le M23 se régénère-t-il à partir du Rwanda et de l’Ouganda ?

"Les activités sont paralysées aussi bien à Bunagana qu’à Jomba. Le comité territoire de sécurité de Rutshuru vient de se rendre [sur place]" pour évaluer la situation et diligenter des enquêtes, note le communiqué.

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