Présidentielle : Andry Rajoelina pose ses conditions
Le chef de la transition à Madagascar, Andry Rajoelina, a fait savoir mercredi qu’il ne serait pas candidat à la présidentielle prévue en 2010 si touts les ex-chefs d’Etat malgaches, dont le dernier évincé, Marc Ravalomanana, n’y participent pas.
Un accord politique actuellement en cours d’élaboration et qui pourrait être signé entre la mouvance de M. Rajoelina et celles de trois ex-présidents malgaches stipule que les anciens chefs d’Etat ne pourront être candidats à cette présidentielle.
Lors d’un point de presse mercredi, M. Rajoelina a indiqué avoir "accepté (de signer cet accord) pour montrer un modèle aux yeux du monde entier".
"Je ne pourrai pas signer cet accord tout seul; donc j’attends la réponse des autres anciens chefs d’Etat", a-t-il poursuivi.
Mardi, M. Rajoelina avait annoncé à des diplomates "qu’il ne se présenterait pas" à la présidentielle que son régime a promis d’organiser.
Lâché par l’armée et confronté à la pire crise qu’il ait connue depuis son arrivée à la tête du pays en 2002, M. Ravalomanana avait remis ses pouvoirs le 17 mars à un directoire militaire, qui les avait immédiatement transférés à M. Rajoelina, alors chef de l’opposition.
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