Début d’un audit sur la SEEG-Veolia
L’audit du contrat liant l’État gabonais et la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG), filiale du groupe français Veolia, a été lancé lundi pour quatre mois.
Le cabinet Deloitte Touche Tohmatsu, adjudicataire du marché de cet "audit comptable et financier, tarifaire et technique", a pour mission de donner "une opinion aussi fidèle que possible sur la manière et sur le déroulement de l’exécution de la convention" signée en 1997 pour 20 ans par l’Etat et Veolia, explique mardi 27 avril le quotidien historique et pro-gouvernemental L’Union.
Il doit "faire le point sur le respect ou non par le couple SEEG-Veolia des clauses contenues dans le contrat (…). Il est aussi question de mettre à la disposition des gouvernants des données chiffrées et des analyses pertinentes qui leur permettront de reconsidérer au mieux ladite convention", affirme Gabon Matin, quotidien de l’agence officielle de presse. Le rapport d’audit doit être "officiellement transmis" le 26 août au gouvernement, qui décidera alors de la suite à donner "à cette concession de la SEEG à l’origine des plaintes incessantes des usagers", précise L’Union.
Coupures d’eau et d’électricité
La SEEG, détenue par Veolia à 51%, est très critiquée en raison de coupures fréquentes d’eau et d’électricité au Gabon, pays de 1,5 million d’habitants dont une grande majorité vit à Libreville et Port-Gentil (sud, capitale économique).
Le 9 avril, le ministre gabonais de l’Energie, Régis Immongault, avait affirmé que l’Etat n’envisageait pas "pour l’instant" de résilier la concession avec Veolia, au terme de laquelle la SEEG est chargée de produire, transporter et distribuer l’eau potable et l’électricité dans le pays.
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