RDC : heurts entre opposition et majorité à Lubumbashi, incident à Kinshasa

Une quinzaine de partisans de l’opposition et de la majorité ont été blessés lors de heurts samedi à Lubumbashi, dans le sud-est de la RDc, et à Kinshasa un élu d’opposition a été brièvement interpellé par la police, a-t-on appris dimanche de source médicale et de l’opposition.

Des militants de l’UDPS lors d’une manifestation, le 6 septembre 2011 à Kinshasa.. © AFP

Des militants de l’UDPS lors d’une manifestation, le 6 septembre 2011 à Kinshasa.. © AFP

Publié le 6 novembre 2011 Lecture : 2 minutes.

Une quinzaine de partisans de l’opposition et de la majorité ont été blessés lors de heurts samedi à Lubumbashi, dans le sud-est de la République démocratique du Congo (RDC), et à Kinshasa un élu d’opposition a été brièvement interpellé par la police, a-t-on appris dimanche de source médicale et de l’opposition. Ces incidents surviennent dans le cadre d’une campagne électorale tendue avant l’élection présidentielle et les législatives prévues le 28 novembre.

A Lubumbashi, chef-lieu de la province du Katanga, des heurts ont éclaté lors du passage d’une caravane du parti d’opposition Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) devant le local de l’Union nationale des fédéralistes du Congo (Unafec), alliée de la Majorité présidentielle.

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Les partisans de deux camps se sont jeté des pierres, certains ont été blessés à l’arme blanche et quelques véhicules ont été incendiés, selon des témoins. Une quinzaine de personnes ont été blessées, a indiqué à l’AFP une source médicale. Le maire de la ville, Sanguza Mutunda, a affirmé à l’AFP que deux membres de l’UNAFEC ont été blessés et hospitalisés, ajoutant qu’une commission d’enquête a été mise en place et qu’un bilan précis serait donné ultérieurement.

Dans la capitale Kinshasa, le député provincial Martin Fayulu, leader de l’Engagement pour la citoyenneté et le développement (Ecidé), parti soutenant l’opposant historique Etienne Tshisekedi pour la présidentielle, a été brièvement interpellé samedi alors qu’il battait campagne sur un marché de la capitale. Il a été accusé d’haranguer des étudiants de l’université toute proche mais ce n’était pas vrai, a déclaré à l’AFP Me Serge Mayemba, secrétaire national de l’UDPS, le parti de M. Tshisekedi.

Des responsables de l’opposition, dont M. Mayemba, sont allés rencontrer l’inspecteur provincial de la police pour demander la libération de M. Fayulu, qui a été remis en liberté peu après, a ajouté le secrétaire national de l’UDPS.

Fin octobre à Mbuji Mayi, fief de M. Tshisekedi dans le centre du pays, une adolescente de 13 ans a été tuée par une balle perdue tirée par un policier lors de la dispersion d’une manifestation d’un parti d’opposition.
 

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