À Lampedusa, des migrants africains toujours plus nombreux
Des immigrés clandestins ont afflué ces derniers jours en provenance d’Afrique, sur des embarcations de fortune, vers la petite île italienne de Lampedusa, au large de la Sicile.
![Des navettes des garde-côtes italiens sont amarrés au port de Lampedusa, le 9 juillet 2013. © AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2013/07/21/021072013164302000000lampedusagardecotes.jpg)
Des navettes des garde-côtes italiens sont amarrés au port de Lampedusa, le 9 juillet 2013. © AFP
Une grosse barque avec 200 clandestins à bord a été interceptée dimanche à 10 milles marins de Lampedusa. Les passagers ont été transférés dans le centre d’accueil de la petite île.
Samedi, un canot pneumatique dont le moteur fumait et qui dérivait à 20 milles des côtes libyennes et à 128 milles de Lampedusa, a été secouru par un bâtiment de la Marine militaire italienne.
Au total 34 personnes se trouvaient à bord -21 hommes, 9 mineurs, quatre femmes-, provenant d’Erithrée, de Somalie, du Soudan, du Ghana, du Nigeria et du Bénin. Elles ont tous été transférées à Lampedusa et sont saines et sauves.
Le centre d’accueil bondé
Le centre d’accueil de Lampedusa, bondé, compte actuellement 785 personnes, hommes, femmes et enfants alors que des centaines d’autres ont été transférées vers d’autres structures d’accueil en Sicile.
Le pape François s’était rendu le 8 juillet à Lampedusa et y a lancé un appel angoissé pour ces immigrés à la recherche d’une vie meilleure, dont beaucoup périssent en mer. Il a dénoncé "la mondialisation de l’indifférence".
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- Au Gabon, bars et discothèques peinent encore à passer la nuit
- Photographie : 1904, l’horreur de la colonisation du Congo dans l’objectif de la missionnaire Alice Seeley Harris
- Au Cameroun, Paul Biya proroge le mandat des députés et conseillers municipaux
- « Ma mère me dit : “Quitte ce pays de racistes” », les Africains de France face à la montée du RN
- Achille Mbembe : « En France, la parole raciste a cessé d’être considérée comme scandaleuse »