Cen-Sad : approches marocaines

Végétative depuis la mort de Mouammar Kadhafi, la Communauté des États sahélo-sahariens (Cen-Sad) a peut-être trouvé son sauveur. Le Maroc pourrait redynamiser l’organisation.

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Taïeb Fassi Fihri à une réunion de la Cen-Sad. © AFP

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Taïeb Fassi Fihri à une réunion de la Cen-Sad. © AFP

ANNE-KAPPES-GRANGE_2024

Publié le 6 février 2012 Lecture : 1 minute.

Le Maroc hébergera-t-il la prochaine réunion des ministres des Affaires étrangères de la Communauté des États sahélo-sahariens (Cen-Sad) ? Il l’a en tout cas proposé – et a reçu un écho très favorable – lors d’une rencontre organisée le 25 janvier à Addis-Abeba en marge du 18e sommet de l’Union africaine. Le royaume chérifien, qui, comme l’on sait, n’est pas membre de l’organisation continentale mais compte y revenir dans l’avenir, cherche ainsi le moyen de reprendre pied sur la scène africaine. Et la Cen-Sad, plutôt mal en point depuis la chute de Mouammar Kadhafi, pourrait y trouver un second souffle.

Coulisses du sommet

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Par ailleurs, lors du sommet proprement dit, les 29 et 30 janvier, l’UA a pris possession de ses locaux flambant neufs, intégralement financés par la Chine à hauteur de 200 millions de dollars. À quelques dizaines de mètres, un hôtel Sheraton est en construction. Il abritera plusieurs suites présidentielles qu’un tunnel devrait relier au siège de l’UA, permettant ainsi aux chefs d’État et de gouvernement de circuler en toute discrétion.

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