Syrie : les malheurs de Bassma Kodmani
Très contestée au sein d’un Conseil national syrien (CNS, opposition extérieure) dominé par les Frères musulmans, l’universitaire Bassma Kodmani a démissionné le 28 août.
Figure de premier plan du Conseil national syrien (CNS, opposition extérieure), l’universitaire Bassma Kodmani a démissionné le 28 août. « Le CNS, explique-t-elle, n’a pas su conserver la confiance que le peuple avait mise en lui lors de sa création. » La vérité est que la chercheuse parisienne ne supportait plus les attaques dont elle était l’objet. Très contestée au sein d’un CNS dominé par les Frères musulmans, elle a en outre été accusée de sionisme après la mise en ligne, en février, d’une émission de Jean-Pierre Elkabbach à laquelle elle avait participé, en 2008, en compagnie d’écrivains israéliens, puis traitée d’« Arabe de service » de la France par le quotidien libanais Al-Akhbar. « Elle a vécu un véritable enfer », témoigne l’un de ses proches.
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