Crise malienne : les Touaregs sur le pied de guerre
Évincée de Gao, Tombouctou et Kidal, la rébellion touarègue se prépare-t-elle à l’offensive contre Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao) ?
Au terme de longues semaines de concertation au sein du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA), les partisans de la guerre semblent l’avoir emporté. Mohamed Ag Najim a été promu ministre de la Défense du Conseil transitoire de l’État de l’Azawad (CTEA), laissant son poste de chef d’état-major à un déserteur de l’armée malienne, Adghaïmar Ag Alhousseïni, ancien commandant de la garde nationale de Tombouctou. Son adjoint, le colonel Machkanani, est lui un ancien de la rébellion des années 1990. Et un héros de la jeunesse touarègue. Reste l’inconnue Iyad Ag Ghali, le chef d’Ansar Eddine. Si Alger tente discrètement de le convaincre de se désolidariser des jihadistes, les Ifoghas, sa tribu, se montrent beaucoup plus pressants. Intalla Ag Attaher, le vieil aménokal, n’y serait pas allé par quatre chemins avec son fils spirituel : « Tu te décides maintenant, ou on te considère à l’avenir comme un ennemi. »
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