Burundi : y aller (en Centrafrique) ou pas
Le président congolais Denis Sassou Nguesso insiste pour que le Burundi participe à la force de la Ceeac présente en Centrafrique. La réponse de Pierre Nkurunziza se fait attendre.
Au mois de mai, Denis Sassou Nguesso, le président congolais, avait dépêché à Bujumbura Basile Ikouébé, son ministre des Affaires étrangères, pour discuter avec le président Nkurunziza de l’éventuelle participation de cinq cents soldats burundais à la force de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (Ceeac), déployée en Centrafrique (où le Congo vient pour sa part de dépêcher deux cents hommes supplémentaires). Bujumbura avait promis d’examiner la question.
Or, après la rencontre Sassou-Nkurunziza en marge du sommet de l’Union africaine à Addis-Abeba, il apparaît que le Burundi n’est pas convaincu de la pertinence d’une présence militaire en Centrafrique. D’autant que son armée, composée d’une vingtaine de milliers d’hommes, est déjà présente en Somalie et à Haïti. Et qu’elle est censée participer à la sécurisation des élections de 2015. Sassou se rendra à Bujumbura à la mi-juin pour une visite de quarante-huit heures. Parviendra-t-il à convaincre son hôte ?
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- L’Algérie offre du pétrole au Liban… qui le met aussitôt aux enchères
- Biens saisis des oligarques algériens : quand la gestion des administrateurs tourn...
- Pourquoi Air France, privé du Burkina, délaisse aussi le Ghana
- Au Cameroun, Louis-Paul Motaze en position d’arbitre dans le bras de fer entre Eto...
- Dérapage « anti-marocain » et antisémite : le chroniqueur Mehdi Ghezzar licencié p...