Tunisie : pourquoi Ennahdha s’inquiète
Un sondage d’intentions de vote inquiète au plus haut point les islamistes d’Ennahdha, au pouvoir en Tunisie.
![Rached Ghannouchi, chef historique d’Ennahdha. © Fethi Belaid/AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2013/07/23/023072013191100000000fethienahdaoki.jpg)
Rached Ghannouchi, chef historique d’Ennahdha. © Fethi Belaid/AFP
Le conseil consultatif d’Ennahdha n’en mène pas large. Moins à cause d’un hypothétique contrecoup en Tunisie de la destitution de l’Égyptien Mohamed Morsi que des résultats d’un sondage commandé à un institut britannique. À en croire cette enquête, le parti islamiste au pouvoir ne recueillerait que 12 % des intentions de vote aux législatives censées se tenir à la fin de l’année. Remonter la pente sera d’autant plus difficile que, selon une source diplomatique, le Qatar aurait réduit le financement qu’il octroyait au gouvernement tunisien et à Ennahdha.
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