Mali – France : l’accord de défense coince encore
Dans la guerre contre le terrorisme, les forces françaises basées au Mali peuvent-elles agir sans l’accord de Bamako pour gagner du temps, ou éviter des fuites ?
![François Hollande et Ibrahim Boubacar Keïta. © AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2014/01/30/030012014152634000000ibkhollaccok.jpg)
François Hollande et Ibrahim Boubacar Keïta. © AFP
C’est pour ne pas brusquer l’opinion malienne que Bamako et Paris n’ont pas signé un nouvel accord de coopération militaire lors de la dernière visite au Mali de Jean-Yves Le Drian, le ministre français de la Défense. Cette visite coïncidait en effet avec la fête de l’armée malienne, le 20 janvier, qui commémore la fermeture des bases françaises par le président Modibo Keïta, en 1961. En réalité, cet accord pose aussi le problème de la coordination entre les deux armées dans la lutte contre les jihadistes du Nord. Si une menace immédiate est clairement identifiée, les forces françaises présentes au Mali doivent-elles agir avec ou sans l’autorisation préalable de Bamako ? C’est tout l’enjeu des dernières discussions.
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