Centrafrique : pourquoi les Américains sont réticents à l’envoi de Casques bleus
Au Conseil de sécurité, il existe encore des réticences américaines à l’envoi d’une opération de maintien de la paix (OMP) en Centrafrique, mais elles sont essentiellement financières.
![Des soldats français de l’opération Sangaris. © AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2014/02/26/026022014190611000000sangaris.jpg)
Des soldats français de l’opération Sangaris. © AFP
Sur le plan politique, Washington est sur la même longueur d’onde que Paris : il faut des Casques bleus à Bangui. Problème : le Congrès a institué un plafond de dépenses qui ne permet pas actuellement à l’administration de financer une nouvelle opération. Or les États-Unis contribuent à hauteur de 28 % à ce genre de mission (7 % pour la France).
>> Lire aussi : "L’opération Sangaris en Centrafrique prolongée"
De leur côté, les Africains du Conseil de sécurité (Tchad, Rwanda et Nigeria) sont aujourd’hui favorables à une OMP. François Hollande devrait profiter de sa visite officielle au Nigeria, à la fin de ce mois, pour convaincre ses pairs africains (ils devraient être une vingtaine) de soutenir cette mission, qui devrait compter environ 12 000 hommes.
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