Oumar Mariko
55 ans, député de la Solidarité africaine pour la démocratie et l’indépendance (Sadi).
Fondateur en 1996 du parti Sadi, dont il est le secrétaire général, Oumar Mariko a été l’un des plus virulents opposants à l’ex-président Alpha Oumar Konaré, puis à Amadou Toumani Touré. Célèbre pour ses coups de gueule, se montrera-t-il plus docile avec le nouveau pouvoir ?
Après avoir obtenu 2,87 % des suffrages au premier tour de la présidentielle de 2013, ce médecin anticapitaliste s’est en effet rangé derrière IBK. "C’est une alliance stratégique et une démarcation tactique", explique-t-il, tout en précisant qu’il ne "cirera pas les bottes" du chef de l’État.
Réélu député de Kolondiéba (environ 250 km au sud-ouest de Bamako, dans la région de Sikasso) pour un second mandat, celui qui se dit marxiste-léniniste promet de continuer à défendre les intérêts du peuple, mais aussi ceux des mutins du 22 mars, dont il reste l’un des principaux soutiens. Oumar Mariko rendait ainsi régulièrement visite au général Amadou Haya Sanogo, le leader de l’ex-junte, arrêté puis écroué à Bamako à la fin de novembre 2013. Jusqu’à ce que ce dernier soit transféré à Sélingué, près de la frontière guinéenne, en mars.
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Benjamin Roger
La Matinale.
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