Mali – Affrontements à Kidal : « On ne tire pas », disait IBK
Mardi 20 mai. Trois jours après le début des affrontements entre l’armée malienne et les groupes rebelles à Kidal, Ibrahim Boubacar Keïta s’est entretenu avec Hélène Le Gal, la conseillère Afrique de François Hollande, de passage à Bamako pour une raison sans rapport avec la reprise des violences.
![Le président malien IBK, le 3 mai. © Daou Bakary pour Jeune Afrique.](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2014/05/27/027052014153220000000ibk.jpg)
Le président malien IBK, le 3 mai. © Daou Bakary pour Jeune Afrique.
Lors de cette rencontre à Bamako, le président malien, IBK, a assuré à la conseillère Afrique de François Hollande qu’il n’a aucune intention de lancer une nouvelle offensive dans le fief des Touaregs. "Ne tirez pas", insiste la diplomate. "On ne tire pas", lui répond le président. Le même jour, IBK fait la même promesse aux représentants des Nations unies, ainsi qu’à Djibrill Bassolé, le ministre burkinabè des Affaires étrangères, que Blaise Compaoré a dépêché d’urgence dans la capitale malienne.
>> Lire aussi : les affrontements de Kidal, chronique d’une déroute annoncée
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