Massacre à Kidal : IBK « ne comprend pas » comment le Mali peut négocier avec le MNLA

Après le massacre de huit hauts fonctionnaires dans les locaux du gouvernorat de Kidal, le président malien « ne comprend pas » comment la France peut encore lui demander de négocier avec le MNLA.  

Des combattants du MNLA à Kidal, en juillet 2013. © Kenzo Tribouillard/AFP

Des combattants du MNLA à Kidal, en juillet 2013. © Kenzo Tribouillard/AFP

Publié le 28 mai 2014 Lecture : 1 minute.

IBK "ne comprend pas" comment la France peut encore lui demander de négocier avec les chefs touaregs du MNLA, alors que ces derniers sont à ses yeux "directement responsables" du massacre par égorgement ou balle dans le coeur de huit hauts fonctionnaires (dont un préfet et trois sous-préfets) dans les locaux du gouvernorat de Kidal, le 17 mai. "Paris a-t-il négocié avec les assassins du préfet Érignac ?" demande, faussement naïf, un familier du palais de Koulouba.

>> Lire aussi Armée malienne : les affrontements de Kidal, chronique d’une déroute annoncée

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De son côté, le Premier ministre Moussa Mara ne décolère pas contre la Minusma et son patron, le Néerlandais Bert Koenders, responsables selon son entourage de l’improvisation désastreuse qui a entouré sa visite dans cette même localité. La Minusma aurait notamment refusé de fournir un véhicule blindé à Moussa Mara, arguant qu’elle n’avait pas reçu d’ordre en ce sens. Il est vrai que Koenders n’était pas favorable à ce déplacement, jugé par lui trop risqué – et qu’il l’avait fait savoir.

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