Massacre à Kidal : IBK « ne comprend pas » comment le Mali peut négocier avec le MNLA
Après le massacre de huit hauts fonctionnaires dans les locaux du gouvernorat de Kidal, le président malien « ne comprend pas » comment la France peut encore lui demander de négocier avec le MNLA.
IBK "ne comprend pas" comment la France peut encore lui demander de négocier avec les chefs touaregs du MNLA, alors que ces derniers sont à ses yeux "directement responsables" du massacre par égorgement ou balle dans le coeur de huit hauts fonctionnaires (dont un préfet et trois sous-préfets) dans les locaux du gouvernorat de Kidal, le 17 mai. "Paris a-t-il négocié avec les assassins du préfet Érignac ?" demande, faussement naïf, un familier du palais de Koulouba.
>> Lire aussi Armée malienne : les affrontements de Kidal, chronique d’une déroute annoncée
De son côté, le Premier ministre Moussa Mara ne décolère pas contre la Minusma et son patron, le Néerlandais Bert Koenders, responsables selon son entourage de l’improvisation désastreuse qui a entouré sa visite dans cette même localité. La Minusma aurait notamment refusé de fournir un véhicule blindé à Moussa Mara, arguant qu’elle n’avait pas reçu d’ordre en ce sens. Il est vrai que Koenders n’était pas favorable à ce déplacement, jugé par lui trop risqué – et qu’il l’avait fait savoir.
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