Automobile : Somagec veut installer une usine Sinotruk à Dakar
Un projet d’installation d’une usine d’assemblage de camions du constructeur chinois Sinotruk est en développement au Sénégal, porté par le groupe Somagec et l’homme d’affaires sénégalais Demba Diop Sy.
Engagé dans la campagne municipale pour la mairie du Plateau, à Dakar, Demba Diop Sy, député et businessman trouve tout de même le temps de se consacrer à ses affaires. Le 17 juin, il a rencontré Macky Sall pour lui soumettre son projet d’usine d’assemblage de camions Sinotruk, dont la production pourrait être écoulée dès fin 2015 dans la sous-région.
Le montant de l’investissement est estimé à 15 millions d’euros, majoritairement apportés par le marocain Somagec, déjà partenaire du constructeur chinois. Les 49 % du capital restant seront scindés entre Diop Sy, qui vise le poste de directeur général, et les transporteurs du Sénégal, représentés dans les négociations par leur syndicat.
Installation au Maroc
Cette unité d’assemblage de camions Sinotruk ne serait pas la première sur le continent. Une unité marocaine, gérée par Riad Motors Holding, partenaire de Somagec, procède déjà à l’assemblage de véhicules du constructeur chinois. Cette plateforme industrielle, qui s’étend sur une superficie de 20 000 mètre carrés, a elle nécessité un investissement global de 100 millions de dirhams (environ 9 millions d’euros) selon le groupe marocain et dispose d’une capacité de production de 5 000 véhicules par an.
Lire aussi :
– text-decoration: none;">Dossier automobile : les chinoises sont partout
– Ces constructeurs automobiles qui croient en l’Afrique
L'éco du jour.
Chaque jour, recevez par e-mail l'essentiel de l'actualité économique.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus – Économie & Entreprises
- L’arrestation du PDG du groupe CHO secoue l’huile d’olive tunisienne
- Comment Air France compense son absence des États du Sahel
- Mines d’or au Mali : la junte place le CEO de l’australien Resolute en détention
- Chez Tunisair, la purge des dirigeants se poursuit et les pertes s’accumulent
- Ce que l’Algérie et la France auraient à perdre (ou pas) d’un embargo réciproque