Terrorisme : les très chers otages d’Al-Qaïda

Une enquête du « New York Times » dévoile les montants des rançons encaissées depuis 2008 par Aqmi en échange de la libération de ses otages occidentaux. Édifiant.

Photo des otages enlevés à Arlit, publiée par Aqmi diffusée le 30 septembre 2010. © AFP

Photo des otages enlevés à Arlit, publiée par Aqmi diffusée le 30 septembre 2010. © AFP

Publié le 4 août 2014 Lecture : 1 minute.

Au terme d’une enquête choc publiée dans le quotidien The New York Times, la journaliste Rukmini Callimachi estime qu’Al-Qaïda et ses filiales ont accumulé un trésor de guerre d’au moins 125 millions de dollars (93 millions d’euros), depuis 2008, grâce aux enlèvements d’Occidentaux.

Les combattants d’Aqmi se taillent la part du lion avec 91,5 millions de dollars en cinq ans. Même si la plupart des États nient verser des rançons en échange des libérations d’otages, l’Ouest est globalement bon payeur. Seuls les États-Unis et le Royaume-Uni font exception.

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Les autres maquillent ces versements, tantôt sous couvert d’aide internationale, tantôt en passant par des entreprises et des intermédiaires. Par conséquent, la moyenne des rançons est plutôt à la hausse, et les terroristes sous-traitent désormais les rapts à des bandits, pour limiter les risques.

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