Mali : IBK ne veut plus de la médiation du Burkinabè Compaoré
Le président malien Ibrahim Boubacar Keïta soupçonne Blaise Compaoré de vouloir réintroduire dans le jeu Iyad Ag Ghaly, le chef d’Ansar Eddine.
![Ibrahim Boubacar Keïta, le président malien. © AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2014/08/29/029082014162844000000ibkcompaoreok.jpg)
Ibrahim Boubacar Keïta, le président malien. © AFP
Confiant dans les résultats des pourparlers d’Alger – lesquels devraient reprendre le 1er septembre – entre son gouvernement et les groupes touaregs du Nord, le président malien Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) ne veut pas entendre parler d’un éventuel retour de la médiation burkinabè.
Soutenu en cela par la France (qui souhaite également que Blaise Compaoré se tienne à l’écart), IBK soupçonne son voisin de vouloir réintroduire dans le jeu le chef d’Ansar Eddine, Iyad Ag Ghaly, qu’il considère désormais comme un terroriste ayant fait allégeance à Al-Qaïda.
Reste que rien n’est simple dans cette affaire, puisque le même Ag Ghaly, sur lequel Français et Maliens cherchent à mettre la main, est toujours réfugié… en Algérie, non loin de la frontière malienne, sous la surveillance et/ou la protection des services spéciaux de ce pays.
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