Algérie – France : toujours les moines de Tibhirine
Autorisé à se rendre en Algérie les 12 et 13 octobre pour enquêter sur l’assassinat des moines de Tibhirine en 1994, le juge français Marc Trévidic ne pourra cependant pas travailler comme il l’entend.
![Le juge antiterroriste français Marc Trévidic. © Fred Dufour/AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2014/09/15/015092014175324000000marctrevidicok.jpg)
Le juge antiterroriste français Marc Trévidic. © Fred Dufour/AFP
Les autorités algériennes ont mis leur veto à la requête de Marc Trévidic, le juge du pôle antiterroriste du tribunal de Paris chargé de l’enquête sur l’enlèvement et l’assassinat des sept moines de Tibhirine (en 1996) qui souhaitait auditionner une vingtaine de personnes parmi lesquelles plusieurs terroristes repentis.
Ces témoins seront interrogés par un magistrat algérien, qui transmettra ensuite les PV à son homologue français. Or "à ce jour, M. Trévidic n’a pas reçu le moindre PV", déplore une source proche du dossier. Autre point de désaccord : l’exhumation et l’autopsie des têtes des religieux enterrés dans le monastère de Médéa.
Le juge parisien sera certes accompagné de quatre experts français lors de son voyage en Algérie, les 12 et 13 octobre, mais ce sont des médecins locaux qui procéderont aux expertises médico-légales.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus – Politique
- Burkina Faso : le lieutenant-colonel Yves Didier Bamouni toujours porté disparu
- Projet hôtelier au sud de Tanger : DSK réagit
- En RDC, Nangaa et ses alliés du M23 traduits en justice pour crimes de guerre
- Au Sénégal, l’affaire de la disparition mystérieuse de deux sous-officiers ressurgit
- Affaire Fly ZeJet au Cameroun : le fils du général Semengue se bat pour garder sa compagnie