Soudan, Qatar, Turquie… : qui arme les islamistes libyens ?
Le gouvernement libyen soupçonne le Soudan de faciliter le transport des armes fournies par le Qatar aux milices islamistes. La Turquie serait aussi un allié de poids de ces dernières.
![Des cartouches de mitrailleuses jonchent le sol, près de l’aéroport de Tripoli, le 21 août 2014. © [Mahmud Turkia/AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2014/09/25/025092014133033000000armelibyeok.jpg)
Des cartouches de mitrailleuses jonchent le sol, près de l’aéroport de Tripoli, le 21 août 2014. © [Mahmud Turkia/AFP
Le gouvernement du Premier ministre Abdallah el-Thinni soupçonne fortement le Soudan de livrer des armes et des mercenaires aux milices islamistes et jihadistes. "Aux portes de la Libye, le régime d’Omar el-Béchir est le cheval de Troie du Qatar", estime un diplomate du "groupe des six" pays frontaliers (Tunisie, Algérie, Niger, Tchad, Soudan et Égypte).
>> Lire aussi : État islamique, naissance d’un monstre de guerre (#1)
Par ailleurs, la France souhaite que ledit groupe des six mette la pression sur le Qatar et la Turquie pour qu’ils cessent d’armer les islamistes. Problème : les voisins de la Libye estiment que c’est aux Occidentaux de le faire.
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