Burkina : les rebelles maliens sont toujours présents à Ouagadougou
Présentés comme des victimes collatérales de la chute de Blaise Compaoré, les rebelles maliens (pour la plupart touaregs) qui séjournent à Ouagadougou depuis deux ans n’ont en réalité rien changé à leurs habitudes.
![Des responsables des groupes armés maliens à Ouagadougou en juin 2013. © AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2014/11/19/019112014155242000000mpg5rph9.jpg)
Des responsables des groupes armés maliens à Ouagadougou en juin 2013. © AFP
Relayée par certains diplomates, la rumeur les donnait en fuite un peu partout, notamment en Mauritanie. Mais la plupart des rebelles maliens sont toujours là, dans les quartiers Ouaga 2000 et Azimmo, tout près du palais de Kosyam.
>> Lire aussi : Burkina : le lieutenant-colonel Zida nommé Premier ministre par Michel Kafando
"Au deuxième jour des tensions, raconte l’un d’eux, les Algériens nous ont appelés pour nous dire qu’en cas de besoin ils pouvaient nous rapatrier. Mais nous n’avons aucune raison de bouger. Ce n’est pas Compaoré qui nous a donné l’asile, c’est l’État burkinabè." Parmi les rebelles encore présents au Burkina se trouvent Ibrahim Ag Mohamed Assaleh, leader de la Coalition du peuple pour l’Azawad (CPA), et Mahamadou Djeri Maïga, vice-président du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA).
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