Mali : Sanogo dans le collimateur de la CPI
Alors qu’elle enquête sur des crimes commis par les jihadistes dans le Nord-Mali, la Cour pénale internationale pourrait aussi s’intéresser aux événement survenus pendant et après le putsch du 22 mars 2012.
![Le capitaine Sanogo, en avril 2012. © AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2013/02/19/019022013152320000000sanogocpiafp.jpg)
Le capitaine Sanogo, en avril 2012. © AFP
Un accord de coopération entre les autorités maliennes et la Cour pénale internationale (CPI) ayant été signé le 13 février, plusieurs enquêtes ont aussitôt été diligentées dans le nord du Mali (crimes d’Aguelhok, destruction des mausolées de Tombouctou, etc.). Mais la Cour se réserve parallèlement le droit d’entreprendre des investigations sur certains événements survenus pendant et après le putsch du 22 mars 2012, notamment les combats meurtriers (le 30 avril) entre Bérets verts du capitaine Sanogo et Bérets rouges, ainsi que les arrestations arbitraires et les tortures qui se sont ensuivies. Lors du dernier sommet de l’Union africaine à Addis-Abeba, le président Dioncounda Traoré a discrètement rencontré la procureure Fatou Bensouda. « Nous répondrons favorablement à toutes les demandes de mandat d’arrêt que la CPI pourrait nous transmettre », commente l’un de ses conseillers.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus – Politique
- Burkina Faso : le lieutenant-colonel Yves Didier Bamouni toujours porté disparu
- Projet hôtelier au sud de Tanger : DSK réagit
- En RDC, Nangaa et ses alliés du M23 traduits en justice pour crimes de guerre
- Au Sénégal, l’affaire de la disparition mystérieuse de deux sous-officiers ressurgit
- Affaire Fly ZeJet au Cameroun : le fils du général Semengue se bat pour garder sa compagnie