« Et maintenant, que vais-je faire ? » Ce refrain de Gilbert Bécaud doit sans doute siffler aux oreilles du dirigeant du Parti Authenticité et Modernité (PAM), qui a fait en 2009 une entrée fracassante sur la scène politique marocaine. « L’ami du roi » a réussi l’exploit de constituer en une année la première force politique du pays, rassemblant dans son giron des militants sincères, attirés par la nouveauté, et quelques opportunistes, avides de pouvoir. Largement vainqueur aux élections communales de juin, il s’est placé dans l’opposition. Une position difficilement tenable étant donné sa proximité avec Mohammed VI et qu’il va devoir éclaircir au cours de l’année 2010. D’ici aux législatives de 2012, fera-t-il le choix de s’allier aux socialistes de l’USFP ou continuera-t-il à faire cavalier seul ? 

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