La Libyenne qui avait accusé de viol des soldats de Kadhafi est en Roumanie
La Libyenne qui avait accusé des soldats de Mouammar Kadhafi de l’avoir torturée et violée est arrivée en Roumanie quelques jours après avoir été expulsée du Qatar vers Benghazi, dans l’est libyen, a indiqué mardi une porte-parole de l’ONU.
« Elle se trouve depuis lundi dans le centre de réfugiés de Timisoara », dans l’ouest de la Roumanie, a déclaré à l’AFP Claudia Liute, porte-parole en Roumanie du Haut-commissariat de l’ONU aux réfugiés (HCR).
Le 26 mars, Iman Al-Obeidi avait fait irruption dans l’hôtel Rixos à Tripoli, appelant à l’aide les journalistes de la presse internationale et affirmant avoir été torturée et violée « à plusieurs reprises » par les « bataillons de Mouammar Kadhafi ».
Le 9 mai, le Conseil national de transition (CNT), l’instance dirigeante de la rébellion, avait annoncé qu’elle avait été exfiltrée au Qatar pour sa sécurité.
Mais jeudi dernier, la jeune femme avait été renvoyée par un avion militaire qatari à Benghazi, fief des rebelles, selon le représentant du HCR à Washington, Vincent Cochetel, qui a précisé qu’elle ne voulait pas rentrer en Libye, craignant pour sa vie.
Le département d’Etat avait de son côté indiqué vouloir l’aider à « trouver un asile lui convenant ».
Créé en 2008, le centre de transit d’urgence de Timisoara avait déjà accueilli en avril 30 réfugiés érythréens ayant fui la Libye.
Le centre de Timisoara permet aux réfugiés de préparer leur installation dans un pays qui acceptera de les accueillir de manière définitive.
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