La participation du Premier ministre israélien Benyamin Netanyaou au 51ème sommet de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cedeao) du 4 juin 2017 n’est que le point d’orgue de l’offensive diplomatique de l’État hébreu en Afrique. Elle avait débuté bien avant les élections des présidents Trump et Macron.
Même si les situations du Burkina Faso de 2O14 et de la Côte d’Ivoire de 2017 ne sont évidemment pas comparables, Blaise Compaoré pourrait être un conseiller avisé pour son ami le président Alassane Ouattara qui lui a permis de s’établir à Yamoussoukro.
Lorsque les militaires de rang n’obéissent plus à leur hiérarchie et qu’ils font irruption dans la rue avec leurs armes, il y a, certes, une exaspération pour un problème qui tarde à être réglé, mais aussi un danger pour l’ordre constitutionnel et l’État de droit.
Estimant la situation macro économique et financière de la Communauté économique et monétaire des États d’Afrique centrale (Cemac) suffisamment préoccupante, le président camerounais Paul Biya a organisé, le 23 décembre, une conférence extraordinaire de cette organisation sous-régionale appartenant à la zone franc.
Le cardinal albanais, Ernest Simoni et le cardinal centrafricain, Dieudonné Nzapalainga, nommés lors du consistoire du 19 novembre 2016, doivent leur nomination au seul pape François.
Depuis quelques semaines, l’ancien Oubangui-Chari est de nouveau le théâtre de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité. Ce regain de violences doit alerter, à plus d’un titre.
Les Camerounais ont toujours manifesté un peu de condescendance envers les Centrafricains. De même, les autorités camerounaises se sont résignées à l’instabilité chronique qui règne à Bangui et aux inconséquences d’une classe politique dépourvue de scrupules pour se maintenir au pouvoir.
Le 20 mars 2016, près de 300 000 Capverdiens éliront les 72 députés de l’Assemblée nationale. L’archipel lusophone, membre de la Cedeao, est régulièrement classé en tête des indices de développement, bien que la sécheresse y soit endémique. Comment expliquer cette success story ?
La Centrafrique et le Burkina Faso viennent de connaître des élections présidentielles qui ne s’apparentent pas aux élections cosmétiques observées habituellement en Afrique centrale.
Trois ans après les Accords de Libreville et deux ans après le début de la mission confiée à Mme Catherine Samba-Panza d’organiser des élections crédibles, le peuple centrafricain a enfin été consulté.