Il y a cinq ans, le 8 décembre 2018, l’Église catholique béatifiait, à Oran, les 19 religieux assassinés par le GIA lors de la décennie noire. Parmi eux, les 7 moines de Tibhirine. En 2016, Jeune Afrique était allé à la rencontre du dernier survivant du massacre, Jean-Pierre Schumacher, décédé en 2021, qui livra un témoignage aussi poignant que désarmant d’espérance.
Tracé du gazoduc ouest-africain, phosphate et agriculture, Buhari a scellé une alliance économique avec le royaume chérifien lors de sa visite qui se termine ce lundi. La première d’un président nigérian au Maroc.
Lahcen Daoudi a annoncé sa décision mercredi 6 juin, après avoir participé à un sit-in anti-boycott déclenchant la colère du PJD, son parti. Selon la Constitution, sa démission doit être maintenant validée par Mohammed VI.
Près de 2 000 ouvriers de Centrale Danone ont protesté mardi devant le Parlement marocain. Ils s’alarment des conséquences de ce mouvement sur leurs postes et toute l’économie.
Le principal parti d’opposition au Maroc élira ce samedi le successeur de son secrétaire général démissionnaire, Ilyas El Omari. Hakim Benchamach, le candidat de la continuité, est en pole position pour être déclaré vainqueur à l’issue de cette session au cœur de tensions internes.
Alors que son procès s’enlise, le jeune rifain dénonce les conditions de sa détention et de son jugement. Nasser Zefzafi est poursuivi pour de lourdes accusations pouvant lui valoir la peine de mort.
Merzoug Touati a été arrêté en janvier 2017 pour « intelligence » avec l’État d’Israël et « incitation à la rébellion ». Amnesty International déplore une atteinte à la liberté d’expression et demande sa libération.
Salaheddine Mezouar a été élu mardi 22 à la tête de la principale organisation patronale du Maroc, où il succède à Miriem Bensalah Chaqroun pour un mandat de trois ans. Le credo qu’il affiche : mettre son expérience politique au service des patrons et relever le défi de l’emploi.
Le sociologue Abderrahmane Rachik ne mâche pas ses mots. La campagne de boycott qui agite le Maroc depuis trois semaines obéit selon lui à une stratégie dissimulée autre que la défense des droits du peuple. Interview.
La secrétaire d’État chargée de l’Artisanat et de l’économie sociale, Jamila El Moussali, a été élue le week-end dernier à la tête de l’organisation des femmes du parti de la justice et du développement (PJD). Portrait d’une « féministe islamiste ».
Le Maroc a rompu ses relations diplomatiques avec l’Iran, arguant du soutien militaire de Téhéran au Polisario. Mais le spectre du conflit entre l’Arabie saoudite et le Qatar n’est pas étranger à cette levée d’hostilités, selon Hasni Abidi, directeur du Centre d’études et de recherche sur le monde arabe et méditerranéen.
Rabat accuse Téhéran de soutenir militairement le Polisario. Une rupture de plus dans le feuilleton des relations diplomatiques avec le régime des mollahs.
Ilyas El Omari, le président de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima et le patron de la première formation de l’opposition, revient avec force sur les défaillances de la régionalisation avancée ou sur les erreurs de gestion du gouvernement.
Les retards accumulés dans la mise en place du programme de développement de la ville d’Al Hoceima, visant à désenclaver le Rif marocain, ont provoqué la colère de Mohammed VI, en novembre dernier. Depuis, les choses semblent bouger.
Le Parti authenticité et modernité a déposé un projet de loi visant à légaliser le cannabis et réclame l’amnistie pour les cultivateurs du Rif arrêtés pour en avoir cultivé. Le Parti de la justice et de développement, au pouvoir, accuse ses opposants de manœuvre électoraliste.
Un Tanger international, une route du commerce et de la soie… La ville de Tanger est au cœur du plus grand projet chinois du pays, la Cité Mohammed VI-Tanger Tech, qui fait déclencher chez les officiels marocains un discours digne d’un conte des « Mille et Une Nuits ».
Le Conseil européen s’est déclaré favorable à un nouvel accord de pêche avec le Maroc incluant le Sahara occidental « sous conditions ». L’accord actuel, qui court jusqu’en juillet, a été frappé en février par une décision de la Cour de justice européenne excluant ce territoire. Les discussions doivent démarrer dans les jours qui viennent.
Frappes en Syrie, conflit israélo-palestinien, élections en Libye, guerre au Yémen… Les enjeux sont nombreux pour ce 29e sommet de la Ligue arabe se tient dimanche 15 avril, à Dammam et qui réunira 21 chefs d’État arabes.
Ils ont grandi dans les palais de leurs pères, Hassan II et Zayed Ibn Sultan Al Nahyane, dont l’amitié remonte au milieu des années 1960, bien avant que « le père des Émirats » ne décide de fonder son pays.
Les deux chefs d’État ont essentiellement discuté des tensions au Moyen-Orient. Par ailleurs, le roi a réitéré son invitation au président français pour une visite officielle au Maroc.
Dans son dernier rapport qui sera soumis au Conseil de sécurité ce mois d’avril, le secrétaire général de l’ONU a joué à l’équilibriste. Sans parti pris, il s’est cependant exprimé sur les questions du moment.
Dans un message adressé au secrétaire général de l’ONU, le roi du Maroc a plaidé, avec des mots très durs, pour qu’Alger prenne part aux négociations sur ce conflit historique. Alger, de son côté, refuse toute implication directe, et précise que ces négociations ne concernent que le Maroc et le Polisario.
Le numéro 2 de la diplomatie sahraouie est mort mardi dans une clinique en Espagne, des suites d’une longue maladie. Il a accompagné toutes les négociations onusiennes depuis l’accord de cessez-le-feu de 1991.
Un nouveau rapport d’expertise sur l’assassinat des moines de Tibhirine a été remis à la justice française en février. Il n’apporte pas la vérité tant attendue, mais donne au moins des pistes de compréhension. Décryptage.