Deux journalistes zimbabwéens libérés sous caution

Deux journalistes zimbabwéens, qui avaient été été arrêtés lundi pour publication de « mensonges », ont été libérés sous caution mardi à Harare, a-t-on appris auprès de leur avocat et d’un responsable de leur journal.

Publié le 12 mai 2009 Lecture : 1 minute.

« Ils ont été libérés. Ils sont accusés d’avoir publié de fausses informations. Le tribunal les a relâchés contre une caution de 200 dollars (146 euros) », a déclaré à l’AFP le rédacteur en chef adjoint du Zimbabwe Independent, Joram Nythi.

Ils sont « rentrés chez eux » mardi, a confirmé leur avocat, Innocent Chagonda.

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Lundi, le rédacteur en chef de l’hebdomadaire du Zimbabwe Independent, Vincent Kahiya, et son adjoint Constantine Chimakure avaient été convoqués par la police et placés en détention pour avoir publié « des mensonges ».

Selon l’hebdomadaire zimbabwéen The Standard, les autorités leur reprochent la publication vendredi d’un article dans lequel sont nommés des personnes impliquées dans l’enlèvement d’opposants l’année dernière.

Des dizaines de militants des droits de l’Homme et de partisans du Mouvement pour le changement démocratique (MDC, ex-opposition) avaient été interpellés fin 2008 et tenus au secret avant de comparaître devant la justice.

Certains, comme la célèbre militante des droits humains Jestina Mukoko, ont été libérés une première fois sous caution, après la formation d’un gouvernement d’union nationale en février.

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En avril, le gouvernement formé par le leader du MDC Morgan Tsvangirai et le président Robert Mugabe avait annoncé vouloir assouplir la très rigide loi sur les médias pour permettre une libéralisation du secteur. Mais jusqu’à présent, aucune mesure en ce sens n’a été prise.

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