Le romancier algérien Kamel Daoud, Goncourt du Premier roman

L’écrivain algérien Kamel Daoud, visé par une fatwa en Algérie, a reçu le Goncourt du Premier roman pour « Meursault, contre enquête » (Actes Sud), a annoncé mardi le jury littéraire qui a également récompensé Patrice Franceschi pour la nouvelle et le Belge William Cliff pour la poésie.

Le romancier algérien Kamel Daoud, Goncourt du Premier roman © AFP

Le romancier algérien Kamel Daoud, Goncourt du Premier roman © AFP

Publié le 5 mai 2015 Lecture : 1 minute.

Méditation sur l’identité algérienne contemporaine, le livre de Kamel Daoud est écrit en miroir du célèbre roman d’Albert Camus « L’Etranger » (1942) et était finaliste du Goncourt à l’automne dernier. Il a aussi reçu le Prix des cinq continents de la francophonie et le prix François Mauriac.

« Je ne suis pas l’homme d’un seul livre contrairement à ce qu’on croit parce que je pense que cela mène à deux maladies soit la vanité, soit une guerre de religion » a déclaré Kamel Daoud à Paris mardi lors de la réception de son prix.

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Le romancier de 44 ans, visé par une fatwa islamiste en Algérie, avait exprimé publiquement à l’automne dernier sa déception de ne pas avoir reçu le Goncourt.

Le jury du prix littéraire a remis deux autres prix en même temps, celui de la Nouvelle, attribué à Patrice Franceschi, 60 ans, pour « Première personne du singulier » (Points). Et celui de poésie au belge William Cliff.

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