Egyptair : l’Égypte fait appel à une entreprise française pour rechercher les boîtes noires

L’Egypte a signé un accord vendredi avec une entreprise française pour la recherche des boîtes noires de l’Airbus A320 d’EgyptAir, qui a disparu jeudi dernier au large des côtes égyptiennes avec 66 personnes à bord, a annoncé le ministère de l’Aviation civile.

Une photo diffusée le 21 mai 2016 sur la page Facebook du porte-parole de l’armée égyptienne montrant des débris trouvés dans la mer Méditerranée après le crash de l’Airbus A320. © AFP

Une photo diffusée le 21 mai 2016 sur la page Facebook du porte-parole de l’armée égyptienne montrant des débris trouvés dans la mer Méditerranée après le crash de l’Airbus A320. © AFP

Publié le 28 mai 2016 Lecture : 1 minute.

Le ministère a signé un accord avec « l’entreprise internationale Deep Ocean Search (DOS) pour mener les recherches des deux boîtes noires de l’A320 qui s’est abîmé la semaine dernière en Méditerranée », selon son communiqué.

« Il est intéressant de mentionner que le navire français utilisé pour les recherches sera équipé d’Alseamar, considéré comme le meilleur équipement » pour repérer les signaux émis par les boîtes noires, ajoute le ministère égyptien.

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Jeudi, le Bureau d’enquêtes et d’analyses (BEA) français avait annoncé qu’une campagne de recherche sous-marines allait débuter « dans les prochains jours » par l’arrivée sur la zone de l’accident du bâtiment hydrographique +Laplace+ de la Marine française.

Deux enquêteurs du BEA se trouvent à bord du navire, qui a appareillé jeudi de l’île de Corse.

Il avait expliqué que le navire français était équipé de trois Detector 6000 de la société française Alseamar, un « système immergé pour écouter et localiser le signal des balises des enregistreurs de vol ».

Le ministère français des Affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault, avait déjà indiqué mercredi que Paris et Le Caire devaient conclure deux contrats avec Deep Ocean Search (DOS), basée à Port-Louis (Maurice) et Alseamar. Les coûts, qui n’ont pas été communiqués, doivent être partagés entre la France et l?Egypte.

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Créée en 2010, DOS, qui dit opérer « quotidiennement » dans des eaux très profondes allant jusqu’à 6.000 mètres, dispose d?un navire qui repère les signaux ultrasons (ou « pings ») des boîtes noires et qui est également équipé d’un robot capable de cartographier les fonds et de récupérer les boîtes noires.

Le vol MS804 reliant Paris au Caire est tombé pour une raison encore indéterminée jeudi dernier entre la Crète et la côte nord de l’Egypte avec 66 personnes à bord, dont 30 Egyptiens et 15 Français, après avoir soudainement disparu des écrans radar.

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