Burundi : l’ONU satisfaite que le facilitateur veuille rencontrer l’opposition

L’ONU a appelé vendredi les protagonistes de la crise au Burundi à mener « un dialogue véritablement inclusif » et a salué la décision du médiateur régional de rencontrer bientôt l’opposition burundaise.

Des manifestants commémorent le premier anniversaire de la tentative manquée de coup d’état à Bujumbura au Burundi le 14 mai 2016. © AFP

Des manifestants commémorent le premier anniversaire de la tentative manquée de coup d’état à Bujumbura au Burundi le 14 mai 2016. © AFP

Publié le 28 mai 2016 Lecture : 1 minute.

Dans un communiqué, le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon « se réjouit » des pourparlers de paix qui ont eu lieu à Arusha, en Tanzanie, entre le 21 et le 24 mai, sous les auspices de l’ancien président tanzanien Benjamin William Mkapa.

Le secrétaire général « se félicite de la décision de M. Mkapa de poursuivre ses réunions avec les acteurs qui n’étaient pas présents à Arusha ».

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M. Mkapa a annoncé son intention de rencontrer dans les deux prochaines semaines les principales composantes de l’opposition burundaise, qui avaient boudé la réunion d’Arusha.

Il s’agit des partis du Cnared, une plateforme qui regroupe la quasi-totalité de l’opposition burundaise et avec qui le gouvernement ne souhaite pas discuter.

« Une solution à la crise politique qui dure depuis une année ne peut être trouvée qu’à travers un processus de dialogue véritablement inclusif, fondé sur la Constitution du Burundi et les principes de l’Accord d’Arusha » signé en 2000, souligne le communiqué de l’ONU.

M. Ban « soutient pleinement les efforts de la région en vue d’un règlement pacifique de la crise » et rappelle que les Nations unies sont prêtes à lui fournir « un appui technique et l’expertise appropriée ».

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Le Cnared, mécontent que ses membres aient été invités à titre individuel et non en tant qu’organisation, avait appelé à boycotter les pourparlers d’Arusha.

M. Mkapa a rencontré à Arusha des représentants du gouvernement du parti au pouvoir et de ses alliés, ainsi que des représentants de la société civile burundaise.

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Le Burundi a plongé dans une grave crise émaillée de violences lorsque le président Pierre Nkurunziza a annoncé sa candidature en avril 2015 pour un troisième mandat, avant d’être réélu en juillet.

Ces violences ont déjà fait plus de 500 morts et plus de 270.000 Burundais ont fui leur pays, selon l’ONU.

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