À Paris, Ecobank veut passer à la vitesse supérieure

Christophe Jocktane-Lawson, le directeur général d’EBI, est bien décidé à mieux positionner la filiale française d’Ecobank sur les flux de capitaux entre l’Europe et l’Afrique.

Le directeur général d’EBI est gabonais. © DR

Le directeur général d’EBI est gabonais. © DR

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© Vincent Fournier pour JA

Publié le 6 novembre 2015 Lecture : 1 minute.

Le Gabonais a entamé des démarches auprès du régulateur britannique pour transformer, d’ici à la fin du premier semestre de 2016, le bureau de représentation du groupe à Londres en une succursale de Paris. Cela lui permettrait d’ouvrir au cœur de la City une salle de marché pour y mener directement des opérations. Et de rattraper son retard dans le domaine sur ses concurrents marocains et nigérians, installés dans la capitale britannique depuis longtemps.

Mi-octobre, il a réuni à Paris les dirigeants d’une quinzaine d’établissements financiers partenaires sur le continent, officiellement pour échanger autour du thème : « l’Afrique au cœur de la volatilité des marchés mondiaux ». Mais, pour le patron d’EBI, il s’agissait surtout de leur présenter – avec l’appui de Charles Kie (également présent), le directeur exécutif du groupe chargé de la banque de grandes entreprises et d’investissement les possibilités qu’offre la plateforme parisienne, notamment pour les opérations libellées en devises. Grâce au réseau du groupe, qui couvre 36 pays africains, et à son pôle trésorerie, qui traite une vingtaine de devises.

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