Burkina : quel patron pour le renseignement ?

À la toute fin de la transition, le président Michel Kafando avait créé par décret une Agence nationale de renseignement (ANR).

Un soldat posté devant l’hôtel Splendid, à Ouagadougou, au Burkina Faso,  le 18 janvier 2015. © Sunday Alamba/AP/SIPA

Un soldat posté devant l’hôtel Splendid, à Ouagadougou, au Burkina Faso, le 18 janvier 2015. © Sunday Alamba/AP/SIPA

Publié le 9 février 2016 Lecture : 0 minute.

Or cet organe censé coordonner les services de renseignement n’est toujours pas opérationnel. Une situation à laquelle le président Roch Marc Christian Kaboré compte remédier rapidement, alors que son pays a été frappé le 15 janvier par le pire attentat de son histoire (30 morts). Première étape : la nomination d’un patron. Des tractations sont en cours avec les quelques officiers supérieurs susceptibles d’occuper ce poste stratégique. Ancien ministre de l’Administration territoriale et de la Sécurité, et intime de Yacouba Isaac Zida, le colonel Auguste Denise Barry s’est notamment positionné pour occuper ce poste.

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