Ipsos ouvre un bureau africain à Paris

Quelques mois après avoir coréalisé, pour le compte du distributeur de marques CFAO, une étude quantitative et qualitative sur la classe moyenne en Afrique, l’institut de sondage français Ipsos lance un bureau consacré au continent, annonce-t-il lundi, confirmant une information donnée par « Jeune Afrique ».

Didier Truchot, fondateur d’Ipsos © IPSOS

Didier Truchot, fondateur d’Ipsos © IPSOS

Publié le 22 février 2016 Lecture : 1 minute.

Dénommé Africap et basé à Paris, il est déjà opérationnel depuis janvier, avec une équipe de cinq personnes dirigée par Florence de Bigault, la directrice du développement d’Ipsos. L’objectif de cette nouvelle entité : répondre à une demande de plus en plus forte de clients européens et servir d’interface pour le réseau africain de l’institut, réparti dans 18 pays, avec environ un millier de collaborateurs.

Des « données robustes » pour se lancer en Afrique

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« Pour s’engager et réussir sur ces marchés fragmentés, de plus en plus concurrentiels et qui évoluent rapidement, les entreprises ont besoin de données robustes et d’éclairages pertinents pour agir et se démarquer », indique Ipsos dans un communiqué le 22 février, confirmant une information donnée par Jeune Afrique (numéro 2875 accessible ici en ligne).

À cette fin, le groupe français spécialisé dans la production d’études du comportement des consommateurs, des citoyens et des salariés initie « un outil de décryptage des valeurs, tendances et signaux faibles des nouvelles classes moyennes africaines », appelé « African Trend Observer« , et « une étude pour mesurer et comprendre les changements de comportements alimentaires des ménages urbains en Afrique », selon le même communiqué.

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