Maroc : l’autorité de Driss Lachgar de plus en plus contestée au sein de l’USFP

Driss Lachgar, le patron de l’Union socialiste des forces populaires (USFP), n’est pas sorti indemne du conseil national du parti, qui s’est tenu le 23 juillet.

Driss Lachgar, en décembre 2012. © Alexandre Dupeyron/JA

Driss Lachgar, en décembre 2012. © Alexandre Dupeyron/JA

Publié le 2 août 2016 Lecture : 1 minute.

Les critiques contre le premier secrétaire fusent de toutes parts ! Certains cadors de l’USFP craignent que l’alliance annoncée avec le Parti Authenticité et Modernité (PAM), dans la perspective des législatives du 7 octobre, ne se traduise par l’abandon de plusieurs circonscriptions, et ils l’ont fait savoir.

La base de l’USFP a, quant à elle, très mal pris le fait que les noms de Driss Lachgar et de Lahbib El Malki (le président de la commission administrative du parti) figurent sur la liste des hauts commis de l’État soupçonnés d’avoir bénéficié de terrains à prix cassés à Rabat.

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Voilà qui n’augure rien de bon pour Lachgar, dont l’autorité a déjà été mise à mal en interne par une vague de démissions l’année dernière et, plus récemment, par les jeunes parlementaires du parti qui ne souhaitent pas qu’il soit le seul décisionnaire en matière d’investiture.

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