Banque mondiale : les salariés en révolte contre le choix du président

L’association des personnels de la Banque mondiale n’y va pas par quatre chemins pour dénoncer le mode de désignation du président de l’institution de Bretton Woods.

Jim Yong Kim, président de la Banque Mondiale,  le 30 juin 2016 à New Delhi. © Saurabh Das/AP/SIPA

Jim Yong Kim, président de la Banque Mondiale, le 30 juin 2016 à New Delhi. © Saurabh Das/AP/SIPA

Publié le 22 août 2016 Lecture : 1 minute.

« Nous défendons les principes de bonne gouvernance, de transparence, de diversité, de concurrence internationale et de sélection fondée sur le mérite. Malheureusement, aucun de ces principes n’a été appliqué dans la nomination des précédents présidents de la Banque mondiale », affirme-t-elle dans un courrier en date du 9 août et adressé à sa direction.

« Nous avons accepté des décennies d’accords secrets qui ont abouti, douze fois d’affilée, à la désignation d’un Américain. Cela doit changer », regrette l’association, exprimant ainsi le malaise qui règne à ce sujet parmi les quelque 15 000 employés de la Banque, notamment africains, à l’approche de la fin du mandat de l’Américain Jim Yong Kim.

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Le risque de devenir « un anachronisme »

« Le monde a changé et nous devons changer avec lui. À moins que nous ne changions les règles du jeu, la Banque mondiale fait face au risque bien réel de devenir un anachronisme sur la scène internationale », avertit l’association. En 2012, Jim Yong Kim, choisi par les États-Unis, avait dû affronter la concurrence de l’ex-ministre nigériane des Finances, Ngozi Okonjo Iweala.

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