Côte d’Ivoire-Ghana : bientôt une Opep du cacao ?

Représentant à eux seuls plus de la moitié de la production mondiale de cacao, la Côté d’Ivoire et le Ghana pourrait bien songer à s’allier pour influer sur les cours du cacao.

Des cabosses de cacao. Image d’illustration. © Cancillería del Ecuador/ CC/Flickr

Des cabosses de cacao. Image d’illustration. © Cancillería del Ecuador/ CC/Flickr

Publié le 18 juillet 2017 Lecture : 1 minute.

Séchage des fèves de cacao à la Finca Sampaka, près de Malabo. © Vincent Fournier/Jeune Afrique
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Crise du cacao : une filière en pleine restructuration

Production, commercialisation, financement, débouchés… La récente chute des cours mondiaux du cacao astreint les professionnels du secteur à repenser l’organisation de leur filière.

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L’idée de créer une « Organisation des pays exportateurs de pétrole » (Opep) du cacao autour de la Côte d’Ivoire et du Ghana, qui représentent à eux seuls 60 % de la production mondiale, est revenue en force depuis l’effondrement des cours. Déjà évoquée du temps de Félix Houphouët-Boigny, cette alliance des pays producteurs visant à influer sur les cours de l’or brun ne s’est jamais concrétisée.

Mais, ces derniers mois, Massandjé Touré-Litsé, patronne du Conseil café-cacao, et son homologue ghanéen, Joseph Boahen Aidoo, directeur général de Cocobod (Ghana Cocoa Board) se sont rencontrés plusieurs fois, à Abidjan et à Accra. L’Organisation internationale du cacao (Icco), qui représente l’ensemble des pays producteurs et consommateurs, plaide elle aussi pour une coopération renforcée. Les 19 et 20 juillet, elle réunira ses membres ainsi que les grands industriels de la filière à Bruxelles dans le but d’établir une stratégie commune

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