Contestation au Togo : l’opposition divisée

Faut-il dialoguer avec le pouvoir ou continuer de descendre dans la rue ? Au sein de la coalition de l’opposition, on peine à s’entendre.

Manifestation de l’opposition à Lomé, au Togo, le 3 août 2013 (image d’illustration). © Erick Kaglan/AP/SIPA

Manifestation de l’opposition à Lomé, au Togo, le 3 août 2013 (image d’illustration). © Erick Kaglan/AP/SIPA

Publié le 10 octobre 2017 Lecture : 1 minute.

Après le succès mitigé des manifestations des 4 et 5 octobre, la coalition de l’opposition se divise sur la méthode à utiliser pour faire plier le régime. Des opposants remettent ouvertement en question l’efficacité des marches à répétition. « Si nous voulons obtenir du changement, il faut accepter un dialogue sous l’égide de la communauté internationale », estime un responsable de l’opposition qui assure qu’il ne se joindra plus aux prochaines marches.

Face à la montée en puissance de la ligne dure représentée par Tikpi Atchadam, les lieutenants de Jean-Pierre Fabre souhaitent rééquilibrer les rapports de force au sein de l’opposition : ils veulent coûte que coûte faire de leur leader la tête d’affiche d’un éventuel dialogue avec Faure Gnassingbé.

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