France-Centrafrique : l’Ofpra dédouane l’ex-ambassadeur Charles Malinas

Charles Malinas, ancienne ambassadeur de France à Bangui, avait été mis sur la touche, suite à des accusations de laxisme dans la délivrance de visas. Un document de l’Ofpra le blanchit.

Charles Malinas, ancien ambassadeur français en Centrafrique, lors d’une rencontre des journalistes à Prague, en République tchèque, le 12 octobre 2016. © Roman Vondrous/AP/SIPA

Charles Malinas, ancien ambassadeur français en Centrafrique, lors d’une rencontre des journalistes à Prague, en République tchèque, le 12 octobre 2016. © Roman Vondrous/AP/SIPA

Publié le 10 août 2018 Lecture : 1 minute.

Entendu le 2 août à Paris par le Conseil d’État, devant lequel il conteste sa mise à la retraite d’office en mars, Charles Malinas, l’ancien ambassadeur de France en Centrafrique, se défend d’avoir été laxiste dans la délivrance de visas dans ce pays, où il était en poste de 2013 à 2016. C’est à la suite d’un signalement de son successeur, Christian Bader, que le Quai d’Orsay avait décidé de mettre un terme à la carrière de Malinas.

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Une note de l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra), datée du 7 septembre 2017 et que JA a pu consulter, semble pourtant aller dans le sens du diplomate écarté. « Du point de vue de l’Ofpra, l’augmentation du nombre des demandeurs d’asile centrafricains en France au cours de la période 2013-2016 ne suscite pas d’interrogations en elle-même, au vu de la situation qui prévalait dans ce pays et de l’appréciation qui fut alors celle de l’Office », écrit Pascal Brice, son directeur général.

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Fin octobre 2016, sollicité par Christian Bader qui venait de prendre son poste d’ambassadeur à Bangui, le ministère français des Affaires étrangères avaient dépêché une mission d’inspection qui avait livré un rapport évoquant des « dysfonctionnements graves au sein du poste de Bangui », ainsi que la « délivrance de visas en situation de conflit d’intérêts ».

En poste depuis août 2016, Christian Bader a pour sa part été rappelé à Paris en juillet, suite à des soupçons de harcèlement envers des employés français et centrafricains de sa représentation. Des accusations que nie l’intéressé. Une enquête est actuellement menée par la police judiciaire de Paris.

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