Au Sénégal, les militantes féministes redonnent de la voix
Quarante ans après Awa Thiam et Mariama Bâ, une nouvelle génération de militantes prend la parole, la plume ou le clavier au Sénégal.
![Les actrices de la série « C’est la vie », de g. à dr.: Awa Djiga Kane, Fatou Jupiter Touré et Ndiaye Cire © Youri Lenquette pour JA](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2019/02/15/31188hr_-e1550340596620.jpg)
Les actrices de la série « C’est la vie », de g. à dr.: Awa Djiga Kane, Fatou Jupiter Touré et Ndiaye Cire © Youri Lenquette pour JA
« Prendre une seconde femme, mais ne pas oublier l’extincteur. » Voilà le genre de railleries qui circulaient dans la presse sénégalaise et sur les réseaux sociaux après qu’une femme avait immolé son mari en apprenant que celui-ci prenait une seconde épouse. « Des propos impensables il y a cinquante ans », selon l’écrivaine Marie-Angélique Savané, 71 ans, figure de proue du féminisme dans le pays qui assure que, dans les années 1970, ils auraient été condamnés.
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