[Tribune] Magnifions notre patrimoine culturel !
Pourquoi le bogolan serait-il réservé aux seuls créateurs du continent ? Si nous, Africains, « consommons Afrique », nous ne permettrons plus à l’appropriation culturelle d’exister dans sa forme dominatrice, selon N’doli Jean-Hugues Cherif.
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Jean-Hugues Chérif N’doli
Analyste financier et blogueur ivoirien
Publié le 16 mai 2019 Lecture : 2 minutes.
La décennie 2010 est celle de l’Afrique universelle. Celle de la première Coupe du monde de football organisée sur le continent, celle qui a vu la musique nigériane faire danser la planète entière, ou encore celle où la maison Dior, symbole du luxe français, a présenté une collection entièrement confectionnée dans un wax garanti 100 % africain, filé et tissé au Bénin, teinté et imprimé en Côte d’Ivoire par Uniwax, une des rares entreprises africaines à produire le tissu venu historiquement de Hollande. Sympa, me direz-vous ? Ça, c’est le côté face.
Côté pile, l’universel auquel aspire le continent vient avec son lot de remises en question. Les Africains ont en effet de nombreux griefs envers ceux qui, sans se donner la peine de le mentionner, s’inspirent de leur patrimoine culturel.
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