Le prix Goncourt 2024 et son épouse ont décidé de porter plainte contre une chaîne algérienne, suite à la diffusion de propos d’une rescapée d’un massacre. Cette dernière les accuse d’avoir utilisé son histoire et divulgué des secrets médicaux.
Nouveaux ministres de la Justice et de l’Industrie, et portefeuille du Commerce scindé en deux : les principaux enseignements du remaniement gouvernemental annoncé par le Premier ministre.
À peine réélu, Donald Trump a annoncé le nom de celui qui sera le chef de sa diplomatie. Ce choix, qui s’est porté sur le sénateur de Floride, n’est pas forcément une bonne nouvelle pour Alger, l’élu républicain ayant déjà par deux fois appelé à sanctionner le pays.
Le célèbre rappeur algérien installé à l’étranger, connu pour son engagement contre le régime Bouteflika, revient sur le devant de la scène avec un clip au vitriol contre le président en exercice. Portrait d’un artiste qui ne mâche pas – et ne retient pas – ses mots.
Nommé en mars 2023 à la tête du ministère de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, Ali Aoun doit affronter un scandale. Son fils est soupçonné d’avoir utilisé la position de son père dans ses propres affaires.
L’ex-attaquant de l’AS Saint-Étienne, légende du football et fervent défenseur de l’indépendance algérienne, est mort à l’âge de 88 ans ce 8 novembre. Le président Abdelmadjid Tebboune a rendu hommage à cet ancien joueur de l’équipe du FLN pendant la guerre d’Algérie.
Depuis la visite d’État d’Emmanuel Macron au Maroc, et après avoir écarté l’Hexagone de la liste de ses fournisseurs de blé, Alger cultive le malentendu avec Paris.
Dans l’un de ses ultimes clips de campagne, le candidat républicain à la présidentielle américaine a de nouveau mis en cause la boxeuse algérienne hyperandrogène, championne olympique à Paris en août. Son avocat et ses fans ont rapidement réagi.
À la faveur du 70e anniversaire de la guerre d’indépendance, la présidence a annoncé une mesure de grâce inattendue envers le journaliste Ihsane El-Kadi.
À l’occasion du 70e anniversaire de l’insurrection du 1er novembre 1954 en Algérie, le président français a reconnu vendredi « l’assassinat » du dirigeant du FLN, Larbi Ben M’hidi, « par des militaires français ». En 1957, lors de sa disparition, la version officielle avait attribué son décès à un suicide
Dans la nuit du 31 octobre 1954, le FLN diffusait auprès du peuple algérien son appel à l’insurrection. Cette « Toussaint rouge » a lancé les hostilités à travers tout le pays et a mené, huit longues années plus tard, à l’indépendance.
Les positions du président français sur la souveraineté marocaine au Sahara occidental, exprimées lors de son déplacement de trois jours dans le royaume, ont été fustigées par plusieurs médias en Algérie, qui parlent d’atteintes au droit international et accusent Paris de mettre de l’huile sur le feu.
Si le mouvement de protestation des étudiants en médecine marocains, qui refusent que leur cursus soit ramené de sept à six ans, alimente l’actualité depuis des mois, le royaume n’est pas seul concerné. En Algérie, ce sont le système de résidanat et les freins aux départs pour l’étranger qui provoquent les principales tensions.
C’est un feuilleton qui dure depuis 2007 : la réalisation d’un long-métrage sur celui qui résista à la colonisation française. Ce nouvel appel d’offres sera-t-il le bon ? Il est permis d’en douter.
Épinglés par l’Autorité de régulation pour non-conformité aux exigences de couverture, les trois opérateurs télécoms ont été condamnés à une amende record de 7,6 millions de dollars.
En 2013, alors âgé de 24 ans, il est extradé de Thaïlande vers les États-Unis où la justice l’a condamné à quinze ans de prison pour avoir hacké 217 banques et causé près de 1 milliard de dollars de dommages financiers. Libéré en octobre, il vient de rentrer dans son pays natal.
Après avoir proposé, sans succès, la création d’un État sahraoui en lieu et place de la région de Dakhla-Oued Ed-Dahab, l’envoyé spécial de l’ONU pour le Sahara, Staffan de Mistura, est sur la sellette. Sans progrès dans un délai de six mois, il envisage de jeter l’éponge et s’interroge sur la pertinence même des efforts de la Minurso.
Les autorités algériennes annoncent, cette année encore, une forte hausse de leurs dépenses militaires. Si les armes conventionnelles restent en bonne place dans le budget, les sommes consacrées aux drones et à la cyberguerre grimpent elles aussi.
Parmi les vingt archevêques récemment faits cardinaux par le pape, Jean-Paul Vesco qui officie à Alger. Bien que né en France, l’homme d’Église, très attaché au dialogue avec la communauté musulmane, dit se considérer aujourd’hui comme Algérien et voit dans sa nouvelle fonction une occasion de renforcer l’action caritative dans son pays d’adoption.
Le 26 juillet 2024, alors que leur bateau passait à la hauteur du Pont Notre-Dame, les athlètes algériens venus participer aux Jeux olympiques de Paris ont jeté des fleurs à l’eau en souvenir des victimes du massacre commis il y a 63 ans aujourd’hui. Un crime face auquel la France peine encore à admettre clairement sa responsabilité.
C’était l’une des manifestations concrètes de la volonté de Paris et d’Alger de se rapprocher. Mise en place après la visite officielle d’Emmanuel Macron en Algérie en 2022, la commission mixte des historiens algériens et français n’a pas résisté aux récentes tensions entre les deux pays : ses travaux sont, au moins provisoirement, suspendus.
Cinq ans après sa création, l’institution présentée comme le garant de la transparence électorale en Algérie est sous les feux des critiques. Une enquête a été ouverte sur sa gestion critiquée du scrutin présidentiel du 7 septembre.
Vainqueur du prix Goncourt 2024, le journaliste et écrivain algérien naturalisé français revient avec « Houris » sur le silence qui entoure les années noires. Gallimard, son éditeur, se voit ainsi interdit de participer au Salon du livre d’Alger.
Après plusieurs tentatives infructueuses de révision des codes communal et de wilaya, Abdelmadjid Tebboune a choisi l’ancien ministre de l’Intérieur pour présider la commission chargée des amendements, dans la perspective de procéder au redécoupage administratif du pays et d’organiser les prochaines élections.
Alors que la candidature d’Alger pour intégrer les Brics a été rejetée en 2023, Abdelmadjid Tebboune a décidé de tourner la page. Et ce malgré la récente adhésion de son pays à la banque de développement de l’organisation.
Placé en détention fin septembre par le juge d’instruction du tribunal militaire de Blida, l’ancien patron de la police nationale est accusé de conspiration contre les institutions de l’État. Un chef d’inculpation en rupture avec l’image publique et le parcours fulgurant de ce criminologue aux compétences reconnues.
Le chef de l’Église catholique a annoncé, dimanche 6 octobre, la nomination prochaine de 21 nouveaux cardinaux venant du monde entier. Parmi eux, Mgr Jean-Paul Vesco et Mgr Ignace Bessi Dogbo, qui officient respectivement en Algérie et en Côte d’Ivoire.