L’Algérien Skander Djamil Athmani (32 ans), qui souffre d’un problème de vue, ne s’est pas contenté de conserver son titre paralympique sur 400 m T13. Il a également remporté la médaille d’or sur 100 m T13, qui lui avait échappé il y a trois ans à Tokyo. Le Constantinois en avait fait un objectif presque obsessionnel.
Mais qui donc a inventé le zellige ? Situés dans le « creuset d’échanges très ancien » de la Méditerranée, les trois pays d’Afrique du Nord se disputent la paternité du carreau de faïence coloré, sans qu’aucun vainqueur n’émerge.
La Cour constitutionnelle a confirmé samedi 14 septembre la réélection du président sortant, avec 84,3 % des voix sur la base de résultats définitifs, au lieu des près de 95 % annoncés initialement. Le taux de participation et les scores des deux autres candidats ont également été revus.
Changement climatique et touristes indélicats menacent la faune et les immenses richesses du parc du Tassili, dont des peintures rupestres qui remontent au néolithique.
Les deux candidats qui se présentaient face au président sortant, Abdelmadjid Tebboune, ont déposé, mardi 10 septembre, des recours auprès de la Cour constitutionnelle, contestant les résultats provisoires du scrutin.
Entre la construction d’une nouvelle installation pétrochimique et la diversification des marchés d’exportation, le géant algérien des hydrocarbures veut maintenir sa dynamique d’ouverture.
Dimanche 8 septembre au soir, les trois candidats en lice à la présidentielle algérienne, y compris le président réélu, ont remis en cause les chiffres de participation annoncés par l’Autorité nationale indépendante des élections. Les premières données disponibles laissent à penser qu’environ 23 % des électeurs se sont déplacés.
Sans surprise, le président sortant est reconduit à la tête de l’État algérien, avec 94,65 % des suffrages. Le faible taux de participation tempère toutefois ce score triomphal.
Le taux de participation, inférieur à 50 %, était le principal enjeu de cette élection dont le président sortant, Abdelmadjid Tebboune, devrait sortir vainqueur.
Ce samedi 7 septembre, les Algériens sont appelés aux urnes pour élire leur président. Un scrutin sous contrôle et sans grand suspense : depuis le 21 mars et la décision d’Abdelmadjid Tebboune d’avancer la date de l’élection, la seule issue semble être la reconduction du chef de l’État sortant.
Entre les accusations de déstabilisation, le soutien aux indépendantistes sahraouis et les théories du complot qui imputent à Rabat les incendies de 2021 en Kabylie, le président algérien, candidat à sa propre succession, n’a pas manqué une occasion d’incriminer le Maroc durant sa campagne électorale. Un argumentaire également utilisé par ses deux adversaires, Youssef Aouchiche et Abdelaali Hassani Cherif.
Si la réélection d’Abdelmajid Tebboune à la présidence, le 7 septembre, ne fait aucun doute, le pouvoir algérien craint toutefois un taux de participation qui, s’il s’avérait trop bas, nuirait à la crédibilité du scrutin. Les scouts musulmans, qui soutiennent le chef de l’État, ont donc décidé de s’impliquer. Histoire d’un mouvement marqué par son patriotisme.
Perspectives économiques, réformes de l’État social, dépendance au pétrole… À la veille de l’élection présidentielle algérienne du 7 septembre, la chercheuse associée au CNRS Fatiha Talahite dépeint, sans concession, un pays à la croisée des chemins.
Alors que les Algériens sont appelés aux urnes le 7 septembre, le social est, comme de coutume, au cœur de la campagne. Mais d’autres réformes, plus profondes, pourraient faire entrer le pays dans une autre dimension.
Au cours des trois derniers mois, des milliers d’Algériens ont rallié les côtes espagnoles par bateau. Devenue une industrie, l’immigration clandestine génère des dizaines de millions d’euros par an.
LE MATCH – Les frappes aériennes menées par Bamako autour de la commune frontalière de Tinzawaten, dans le cadre du conflit qui oppose l’armée malienne aux rebelles du Nord, ont vivement fait réagir Alger.
Le tribunal de Tlemcen a annoncé ce 1er septembre la mise en détention de sept personnes – quatre Marocains et trois Algériens – accusé d’avoir constitué un réseau d’espionnage visant à « porter atteinte » à des institutions algériennes.
Dès l’arrivée des Français en Algérie, au XIXe siècle, les universités parisiennes ont formé des jeunes venus de la rive sud de la Méditerranée, dont de nombreux futurs leaders de l’Algérie indépendante. Une tradition d’accueil et d’échange aujourd’hui dégradée, en raison notamment des positions anti-immigration de la droite française.
C’est un long métrage indien qui ne plaît pas à l’Arabie saoudite et envenime ses relations avec l’Algérie. En cause : la pratique de la kafala, un système oppressif de parrainage des travailleurs immigrés.
Face à la grave pénurie énergétique qui touche le Liban, l’Algérie a décidé de faire un don de 30 000 tonnes de fuel. Incompatible avec les centrales libanaises, celui-ci a été remis en vente par le ministère libanais de l’Énergie et de l’Eau.
Inculpé pour « outrage au président » et « diffusion de fausses informations et d’un discours de haine à travers des publications sur les réseaux sociaux », il attendra son procès sous surveillance étroite.
C’est un procès paradoxal qui se tient à Alger cette semaine : dans le box des accusés, on trouve en effet quatre administrateurs judiciaires nommés par la justice pour gérer les entreprises des anciens oligarques de l’ère Bouteflika. Des administrateurs qui ont profité de leur position pour s’enrichir et n’ont rien fait pour sauver ce qui pouvait l’être.
Les avocats de l’ancienne figure du Hirak, qui subit un encadrement judiciaire strict depuis 2020 et vient de se voir imposer de nouvelles mesures contraignantes, espéraient plaider en appel ce mercredi 28 août, à Koléa, pour un allégement des sanctions frappant leur client. L’audience a été repoussée au 11 septembre.
Énième polémique sur fond de crise diplomatique : au cours de l’émission « Hebdo Show » de la chaîne algérienne AL24, Mehdi Ghezzar, chroniqueur des « Grandes gueules » sur RMC, a violemment attaqué le Maroc, qualifié d’« État voyou » et d’eldorado pour les trafiquants et les pédophiles. Depuis, un appel au boycott de ses entreprises en Île-de-France et de la chaîne française qui l’employait a été lancé.
Cette arrestation a lieu juste avant l’élection présidentielle du 7 septembre, qui voit le président Tebboune briguer un deuxième mandat. Elle intervient aussi alors que les mesures de contrôle imposées à Karim Tabbou, autre figure du Hirak de 2019, viennent d’être renforcées.
Depuis le début de son premier mandat en 2019, le président candidat à sa réélection le 7 septembre a fait de la récupération de l’argent public détourné une priorité. Qu’il met en avant lors de sa campagne électorale même si jusqu’à présent, l’opération a fait chou blanc.
La 9e Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique, organisée ce week-end, a été marquée par une vive altercation entre les délégations algérienne et marocaine. Un incident qui n’est que le dernier d’une déjà longue série, impliquant à chaque fois des représentants de la République arabe sahraouie démocratique.
Le 27 août 1994, toute relation terrestre entre les deux voisins était interrompue. Depuis, la brouille est devenue divorce. Oubliée, la fraternité qui les liait à l’époque de la colonisation. Marocains et Algériens ne se parlent plus, ne se connaissent plus. Irrémédiablement ?
À deux semaines du scrutin présidentiel anticipé du 7 septembre, et alors que la réélection du président sortant, Abdelmadjid Tebboune, ne devrait être qu’une formalité, un spectre hante la campagne : celui d’un taux de participation anémique.