Alors que la tension est encore montée d’un cran dans la Corne de l’Afrique avec l’arrivée de troupes égyptiennes en Somalie, le président djiboutien cherche à apaiser la situation entre ses deux grands voisins.
Alors qu’une décision de la justice américaine l’enjoint à régler une amende de 200 millions de dollars au groupe portuaire dubaïote dans le litige relatif au contrôle du terminal à conteneur de Doraleh, l’État djiboutien contre-attaque, déterminé à ne rien lâcher.
La justice américaine a rendu exécutoire une sentence arbitrale de 200 millions de dollars prononcée en 2022 contre Djibouti. Le pays a été condamné dans le cadre d’une procédure intentée par l’opérateur portuaire émirati DP World qui reproche au gouvernement djiboutien la rupture brutale du contrat qui les liait.
Les tractations ont été difficiles au sujet du loyer demandé à Paris pour l’implantation permanente de ses soldats, que Djibouti souhaitait revoir à la hausse.
L’institution a placé les infrastructures portuaires de la petite république d’Afrique avec celles d’Asie et dans les tréfonds de son Container Port Performance Index (CPPI) 2023. L’opérateur sud-africain, Transnet, a également émis des réserves quant aux résultats annoncés.
LE MATCH – En cherchant ces derniers mois à multiplier ses accès maritimes, l’Éthiopie, enclavée, a relancé la rivalité entre les deux ports voisins. Même si le combat semble inégal, tant Djibouti fait aujourd’hui la course en tête dans la région. Et pour longtemps encore.
En réponse aux attaques lancées contre les navires marchands traversant la mer Rouge, l’Union européenne (UE) a déclenché sa propre mission de protection maritime. Quel est son mandat ? De quels moyens dispose-t-elle ? Et que peut-elle face aux rebelles yéménites ? Décryptage.
Face aux critiques, le directeur général du Fonds souverain de Djibouti (FSD) répond de son bilan et compte sur le premier forum organisé à l’intention des investisseurs internationaux pour faire passer une nouvelle étape à l’organisation dont il a la charge jusqu’à la fin de cette année.
De passage à Paris pour participer à une conférence sur le Soudan, le ministre des Affaires étrangères djiboutien est passé par Jeune Afrique pour officialiser sa candidature à la présidence de la Commission de l’Union africaine en février 2025.
La guerre menée par Israël à Gaza relève du « génocide », a jugé le président djiboutien lors de l’entretien qu’il a accordé à François Soudan. Le directeur de la rédaction de Jeune Afrique revient sur cette interview au micro de RFI.
Si le président djiboutien s’efforce de maintenir une position d’équilibriste, soucieux avant tout de protéger les intérêts de son petit État, il assume, sur la guerre entre Israël et le Hamas comme sur la situation au Yémen et dans la Corne de l’Afrique, des positions tranchées. Entretien avec un chef d’État qui passe le plus clair de son temps à amortir des crises.
Le congrès extraordinaire du parti au pouvoir à Djibouti se tiendra le 4 mars. Quel sera son agenda et, surtout, va-t-il changer de secrétaire général à deux ans de l’élection présidentielle ?
L’Igad, présidée par le chef d’État djiboutien, va organiser un nouveau sommet pour tenter de trouver une solution au conflit soudanais ainsi qu’au différend qui oppose ces derniers jours l’Éthiopie à la Somalie.
L’accord surprise signé entre l’Éthiopie et la République autoproclamée du Somaliland pourrait offrir à Addis-Abeba un accès stratégique à la mer Rouge. Mais il a aussi ravivé les tensions dans la Corne de l’Afrique. Décryptage en infographies.
Les ministres français des Affaires étrangères et des Armées étaient en visite à Djibouti le 14 décembre, où ils ont rencontré le président Ismaïl Omar Guelleh, ainsi que leurs homologues. Les discussions consacrées aux accords de défense bilatéraux s’accélèrent.
À mesure que Djibouti se développe, se pose la question de la dollarisation de son économie, le franc djiboutien étant arrimé au dollar depuis l’indépendance. Le pays pourrait-t-il bientôt établir sa propre politique monétaire ?
Entrée en production du premier parc éolien du pays en septembre, d’une ferme solaire et d’une centrale biomasse prévues en 2024, des projets bien avancés en géothermie… Djibouti met les bouchées doubles pour devenir le premier pays africain à produire une énergie 100 % verte d’ici à 2035.
Le pays s’apprête à mettre ses deux premiers satellites sur orbite. Et annonce la construction d’une base de lancement, la première sur le continent, en partenariat avec Hong Kong Aerospace Technology.
À la tête du ministère de l’Économie numérique et de l’Innovation depuis sa création en 2021, cette économiste a la haute main sur un dossier classé prioritaire par Ismaïl Omar Guelleh.
En confirmant qu’il ne se présenterait pas à la présidentielle de 2026, Ismaïl Omar Guelleh, après cinq mandats à la tête du pays, ouvre la voie à un après qui reste encore très largement à définir.
Après avoir reçu son premier dock flottant, le port de Djibouti va démarrer ses activités de réparation navale, renforçant encore un peu plus son attractivité le long de la côte orientale africaine.
Compagnon de la première heure d’Ismaïl Omar Guelleh, Dileita Mohamed Dileita, ancien Premier ministre élu à la présidence de l’Assemblée nationale en mars 2023, retrouve le devant de la scène politique djiboutienne.
Unique pôle de stabilité dans la sous-région, la petite République accueille chaque année de nombreux migrants. Ils bénéficient des mêmes avantages que les Djiboutiens, notamment en matière de protection sociale. Un défi pour un pays à revenu intermédiaire.
En inaugurant le 10 septembre la première installation d’énergie renouvelable du pays, le président Ismaïl Omar Guelleh concrétise son ambition de faire de Djibouti le premier pays d’Afrique à fournir une énergie 100 % verte à sa population.
Le ministre djiboutien des Affaires étrangères insiste sur le rôle que peut et doit jouer l’Autorité intergouvernementale pour le développement (Igad) dans la résolution de la crise qui déchire le Soudan depuis le 15 avril.
Le sommet de l’Igad, qui s’est tenu ce lundi à Djibouti, a été dominé par la guerre civile au Soudan et marqué par le retour de l’Érythrée au sein de l’organisation est-africaine.
À trois ans d’une présidentielle à laquelle, répète-t-il, il ne se présentera pas, le président de Djibouti parle de ses voisins, des bases militaires, de ses opposants… Et dresse en creux le portrait de son futur candidat.
Sans surprise, la coalition d’Ismaïl Omar Guelleh a largement remporté le scrutin du 24 février. Et semble déjà tournée vers les élections présidentielles de 2026.
Les Djiboutiens se rendent aux urnes vendredi 24 février pour élire leurs députés. Ils devraient de nouveau donner une majorité confortable au camp d’Ismaïl Omar Guelleh.