À un mois du troisième anniversaire du coup d’État de Mamadi Doumbouya, un avant-projet de nouvelle loi fondamentale vient d’être présenté. Il dévoile les personnalités qui pourraient être disqualifiées, ou non, dans la prochaine course à la présidence.
Les principaux partis d’opposition, réunis sous le collectif des Forces vives de Guinée (FVG), ont appelé à une opération ville morte le 12 août à Conakry pour protester contre la junte au pouvoir à qui ils donnent jusqu’au 31 décembre pour rendre le pouvoir aux civils.
En Guinée, le tribunal de première instance de Dixinn, en charge de l’affaire du massacre du 28-Septembre 2009, s’est prononcé le 31 juillet. La perpétuité a été retenue contre Claude Pivi et 20 ans de prison contre Moussa Dadis Camara. Un jugement qui symbolise la fin de l’impunité pour les crimes de sang.
L’ancien président guinéen a été condamné à vingt ans d’emprisonnement pour crimes contre l’humanité dans le cadre du procès du massacre du 28 septembre 2009 à Conakry.
Un avant-projet de nouvelle Constitution a été dévoilé, le 29 juillet, par les militaires au pouvoir en Guinée. Amené à être encore enrichi, il devrait être soumis à référendum avant la fin de l’année.
Le tribunal de Dixinn doit se prononcer ce 31 juillet dans le procès du massacre du 28 septembre 2009. Une audience qui, si elle n’est pas reportée, se tiendrait en l’absence des avocats dont la grève se poursuit.
YMO et Ecobank ont signé un partenariat, le 23 juillet, pour accélérer et renforcer l’inclusion financière en Guinée. L’entreprise de fintech, créée en 2019, ambitionne de conquérir la trentaine de pays africains où est présent son nouveau partenaire.
Dans La Semaine de JA, sur RFI, François Soudan revient sur l’enlèvement des deux leaders du Front national de défense de la Constitution (FNDC) le 9 juillet dernier. Leurs épouses respectives ont porté plainte à Paris contre le dirigeant de la transition guinéenne, Mamadi Doumbouya.
Enlevé le 9 juillet avec deux autres opposants à Mamadi Doumbouya, Foniké Menguè et Mamadou Billo Bah, Mohamed Cissé a pu recouvrer la liberté. Dans plusieurs vidéos diffusées sur les réseaux sociaux, il témoigne dans un récit très détaillé de ce qu’il a vécu.
Selon nos informations, Hawadjan Doukouré et Assiatou Bah, respectivement épouses d’Oumar Sylla alias Foniké Menguè et de Billo Bah, ont saisi la justice française au sujet de l’arrestation de leurs maris en Guinée il y a deux semaines.
Les vives réactions suscitées par l’arrestation et la détention tenue secrète des acteurs de la société civile Oumar Sylla, alias Foniké Menguè, et Mamadou Billo Bah ont contraint les autorités à réagir. De leur côté, les avocats de leurs familles ont saisi en urgence le bureau du procureur de la Cour pénale internationale.
Le procureur général près la Cour d’appel de Conakry a demandé que des enquêtes soient menées sur « l’enlèvement » de deux leaders du FNDC début juillet, membres du Front national pour la défense de la Constitution.
Les arrestations, le 9 juillet, de deux responsables d’un mouvement citoyen réclamant le retour des civils au pouvoir sont les dernières en date d’une longue série depuis l’arrivée au pouvoir de Mamadi Doumbouya.
Le 5 septembre prochain, cela fera trois ans que Mamadi Doumbouya a pris le pouvoir. Depuis Istanbul où il s’est exilé, Alpha Condé caresse l’espoir de le reconquérir et continue de gérer à distance sa formation politique.
Le FNDC, collectif créé en 2019 pour s’opposer à un troisième mandat du président Alpha Condé, a continué à opérer après l’arrivée de Mamadi Doumbouya au pouvoir. Les autorités ont prononcé sa dissolution en 2022 après avoir interdit toute manifestation.
Le 31 juillet, les onze accusés dans le procès du massacre du 28 septembre 2009 seront fixés sur leur sort par le tribunal de Dixinn, à Conakry. Une échéance que l’ex-putschiste Moussa Dadis Camara attend avec fébrilité.
La capitale sénégalaise abrite une forte communauté guinéenne, mais aussi des opposants qui ont fui le régime de Mamadi Doumbouya, comme d’autres avant celui de Lansana Conté.
L’ancien chef d’état-major général des armées est décédé fin juin, quelques jours seulement après avoir été condamné à 5 ans de prison. Retour sur les zones d’ombre d’une affaire qui embarrasse les autorités.
L’ACTU VUE PAR – L’ancien Premier ministre guinéen, qui fut l’opposant numéro un à Alpha Condé, ne ménage pas Mamadi Doumbouya. Il espère mobiliser l’opinion publique pour que la transition s’achève, comme promis, à la fin de l’année.
Le président du tribunal a annoncé cette date après les dernières plaidoiries et les ultimes prises de parole des différents accusés, dont l’ex-chef de la junte, Moussa Dadis Camara, qui continue de clamer son innocence.
L’information a été annoncée par un communiqué du tribunal militaire de Conakry, qui venait de le condamner à cinq ans d’emprisonnement pour « désertion à l’étranger et détention d’armes de guerre ».
En Guinée, deux membres de la Haute autorité de la communication ont été condamnés à de la prison ferme pour avoir affirmé que le chef de la junte avait donné de l’argent à des organes de presse qui se montraient critiques à son égard.
Alors que la Société générale a entamé un retrait progressif d’Afrique, la mise en vente de sa filiale guinéenne suscite des intérêts à Kigali. Coulisses.
Un accord crucial pour l’avenir du secteur bauxitique guinéen vient d’être signé. En association avec Chinalco et Conakry, le leader mondial de la production d’aluminium ambitionne de produire localement 2 millions de tonnes d’alumine d’ici à septembre 2026.
S’est-il rendu ou a-t-il été arrêté ? L’ancien puissant chef d’état-major général des armées guinéen est entre les mains de la justice militaire, détenu au secret. Comme plusieurs de ses proches, il doit répondre de plusieurs chefs d’inculpation.
La défense de l’ancien chef de la junte a plaidé l’acquittement le 10 juin, au motif qu’il serait étranger au bain de sang et aurait tout fait pour l’empêcher.
Un procès contre l’homme d’affaires Vincent Bolloré a été requis par le Parquet national financier français pour corruption dans l’attribution frauduleuse de la gestion des ports de Lomé au Togo et de Conakry en Guinée, entre 2009 et 2011.
Le ministre russe des Affaires étrangères est arrivé lundi à Conakry. D’après une agence russe, il pourrait ensuite se rendre au Tchad et au Burkina Faso.